THANE CLAYBORN ≈ Aumônier militaire durant la guerre, Thane y a laissé sa croix pour un fusil ; en rentrant au pays, il est devenu officier de police volontaire principalement dans le but d'être déployé à Birmingham et d'y écouler la morphine volée depuis les surplus de l'armée. En ville, on ne sait pas qu'il est prêtre - il passe pour un paumé à la recherche d'un boulot plus ou moins minable, plus ou moins légal.

PSEUDO AU CHOIX (F) ≈ L'âge est variable ; je pensais faire un scénario, donc j'ai pensé à Anna Mouglalis, Rosamund Pyke ou même Noomi Rapace, mais elle peut être plus âgée ou plus jeune, physique au choix.

C'est une chanteuse de cabaret, qui avait sûrement des rêves, avant de se heurter à la vie. Le premier, celui de s'enfuir de Birmingham où la moitié des hommes de sa famille sont des membres de gang ou de pauvres gars médiocres qui travaillent à l'usine. Le second, celui de chanter. Vraiment. Pas juste pour des piliers de bar qui la reluquent salement ou des filles au boulot encore moins plaisant que le sien. A ce propos, elle ne s'est pas faite épouser tant on savait les types qu'elle fréquentait. Elle, elle disait que c'était pour améliorer le quotidien, avoir un toit à elle, ou quelques verres pour oublier. Puis ça faisait pas vraiment d'elle une putain.
Résultat, les père, frère et cousin, censés la protéger, sont tous morts à la guerre. Et elle a dérouillé, pareil, durant quatre ans ; peu d'hommes sont rentrés, et ceux qui restaient voulaient encore moins de la catin bohème.

Elle est tombée dans la morphine un peu par hasard. Au milieu des alcools, il lui en fallait plus. Et y'a eu ce gars, débarqué dans le coin en 1920 d'on sait pas où : Thane Clayborn. Il a vu tout de suite ce qu'elle était. Il a vu tout de suite ce qu'elle prenait. Et, va savoir pourquoi, il lui a proposé un marché qu'elle pouvait pas prévoir : de la morphine, sortie de Dieu sait où, contre juste de son temps. Juste ça. Elle avait déjà vu des types bizarres. Elle savait bien qu'il fallait refuser. Mais y'avait l'antidote qu'il promettait. Contre juste de son temps. Et il s'est avéré qu'il l'a jamais touchée. Il l'écoutait chanter. Ils discutaient, parfois, même si, souvent, lui ne disait rien. Il lui filait même un peu d'argent. Elle a fini par s'y habituer, lui comme les autres hommes étranges, démolis par la guerre. Il traîne parfois dans le troquet où elle chante, il la raccompagne chez elle, ils boivent un verre, puis il s'en va... il peut se passer des jours, des semaines. Mais, chaque fois qu'elle a besoin de davantage, qu'elle manque, il apparaît. Il est bizarre, c'est sûr qu'il est bizarre. Mais, dans une ville comme Birmingham, c'est presque naturel.

QUELQUES DETAILS ≈ J'ai des idées, de rps, d'évolutions, mais comme c'est seulement un pré-lien, je veux qu'on voit ça ensemble. Du reste, ça peut vraiment varier, parce que j'affectionne surtout le lien derrière le prétexte de la morphine... donc si ça vous botte, si vous voulez négocier des aspects, ou même tout changer (pas trop) je suis là.