GUEULE CASSÉE ≈ Ce que le regard ne manque pas de remarquer : la déformation de la mâchoire du requin naturel. Visage sculpté dans un marbre de bastonnades. FAUST ≈ Gaucher, la main du Diable, la main qui châtie. On a tenté d'y remédier, mais elle imprime son chaos sur autrui. Faussement droitier, honte inavouable, Luther cache l'impotence derrière les gants en cuir, revêtements silencieux, gaines comme une seconde peau. GAGNANT GAGNANT BUFFET GÉANT ≈ Le jeu dans les veines écarlates, le goût des paris, du bluff et des mensonges. De l'argent et du pouvoir qu'il s'injecte. Drogue pernicieuse sans garde-fou, hélas. Les âmes qu'il achète avec les billets tachés de sang, des folies qu'on égorge pour quelques pièces. FOSSE AUX LIONS ≈ Ancien croque-mort, connaissance des secrets mortuaires et cimetières qu'il visite par courtoisie. Les noms de victimes qu'il vient saluer. Il souille les tombes d'un bocal qu'il amène avec l'organe conservé, le cœur intact à la mécanique rouillée. TEMPS DU CHOLÉRA ≈ Empathie impossible, ne peut se mettre à la place d'autrui. Cela serait comme se renier lui-même. Les autres n'ont qu'un seul intérêt : les autopsies et expériences à la Frankenstein. LES BRISANTS ≈ Ce qu'il possède, il le casse, inexorablement. Objet ou femme, même combat. Jouets qu'il convoite ardemment, une fois obtenus, il les jette. LUXE, CALME ET VOLUPTÉ ≈ Une débâcle inconsciente. Incompétence à fertiliser. Il est le mâle en rut tout en étant l'animal impuissant. Inconstance hormonale. Une solution de facilité, un secours public dans les décombres de la société, les catins auxquelles il se vend, comme une thérapie improbable. CAPITALE DE LA DOULEUR ≈ Le cuir claque, le fer écorche. Seule peur qui bousille de l'intérieur. Le grincement de la porte, le cri du plancher, le grondement paternel. Paranoïa, loup qui rôde, latence qu'il ne supporte pas. Les marques sur sa chair, rien ne doit profaner l'épiderme. Une rougeur et c'est la fin du monde. Stérilité inhumaine. Des mains trop blanches, des pattes sauvages enfarinées. AD VITAM AETERNAM ≈ Tuer immortalise, laisser sa trace dans le temps, obsession meurtrière, la marque d'ébène à la postérité. JACK THE RIPPER ≈ Mon royaume pour une fille de joie. Étaient-elles brunes, blondes ou rousses ? Leurs noms...comme ceux des aimés que la Vie exila.

T'es arrivé ici comment ? ≈ foutu destin. Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ suis fan de la série, puis bordel, ce fofo est beau. Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈   . Le mot magique pour passer ≈ ce n'est pas personnel, c’est uniquement les affaires.

My love, what you see over there aren't stars. It's your nervous system.

Des chimères à l’ordonnance grisâtre, l’infâme retrouvé sur le trottoir, empestant la pisse, l’eau du canal, la pluie polluée des usines, la fumée des malfrats, la grêle de mars. Rejeton de quelques mois, les yeux clos, la posture d’un gisant. Pupilles qui ne tolèrent pas la lumière du jour agressive. Un ramassis d’ordures, momifié dans des draps trop sales. La poule pondeuse a fait son choix, abandonner le nourrisson, le laisser crever afin de pouvoir payer correctement ses fins de mois. Cruelle destinée, le lot de tout à chacun. Pour une obscure raison, un sauveur, une main qui se tend, un abri, une maison, un asile pour l’enfant démuni.


Désobéissant de nature, les coups pleuvent sur sa chair christique. Animal qu’on bride et dompte. Cabot qu’on traite comme tel. Rappel des origines indignes. Ta mère cette putain, ton père ce lâche. Des vies imaginées, existences intangibles et nécessairement dévalorisées. « Je ne suis pas comme eux. » Les gueux qui ont forniqué et l’ont engendré. Il apprend au bâton et au fer. Genèse de la dégénérescence.


Corps d’animaux fracassés, oiseaux aux ailes tordues, souris jonchant le sol tapissé de liquides inflammables, insectes décapités. Des acides et poisons, des expériences insolites, une solennelle cérémonie dans ce laboratoire dont lui seul a la clé. Vaincre l’ennui, des corps qu’il démonte dans les cimetières après son service de nuit. Fossoyeur par goût, ami des morts. La passion interdite. Des années à fouiller des entrailles.


La femelle qu’il introduit dans son monde macabre. La sage-femme aux épilogues douteux. Changer de nom, mariage de l’absurde. Elle est la vestale et la grande Pute de Babylone. Lui n’est que le vestige d’un temps révolu, carcasse aux pulsions sanguines, au sexe capricieux, à la semence bancale et aux mains de chirurgien. Luther est infecté par un trouble innommable. Pas de descendance pour les Maldoror. Abomination familiale. Il s'abaisse alors, creuse la terre, fréquente les maisons closes dans l'espoir vain de trouver la rédemption, le pardon, la faculté d'expier la faute dans le creux de cuisses gourgandines. « Donne-moi ce plaisir qui m’est refusé. Donne, succube. » Autorité face à la rosière aux lèvres fécondes. Parviendra-t-elle à endormir le vice en lui avant qu'il ne la brise ?


Il opère les misérables qui frappent à sa porte. Il s’enfonce dans de sombres affaires avec les gangs qui requièrent ses services. Il fait des autopsies pour la police le jour afin de sauver les apparences trompeuses. Un brave homme, le caducée en main, héros des indigents, mais dont le masque s’effrite pourtant quand le crépuscule s’échoue aux murs corrompus de Birmingham.

quel homme, et quelle histoire !   j'aime beaucoup ta plume et c'est avec plaisir que je te valide, vieille teigne  

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham.   Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi.   Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire.   En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être.  

PS : ton groupe fait que t'as un QG secret, va voir dans le coin du poste de police.