LA RELIGION ≈ de manière générale, la religion a encore une place très importante dans la vie de la personne moyenne des années 20, à savoir pourtant que celles-ci signent un nouveau tournant dans l'histoire avec une ouverture d'esprit plus conséquente ainsi qu'une découverte de l'autre qui se voulait encore fermée des années auparavant - grâce aux émigrés en l'occurrence. Toutefois, une religion reste dominante, celle du
catholicisme, qui, encore un peu mordante, a beaucoup de mal à accepter sa voisine le
protestantisme - surtout en Irlande De fait, il est encore plutôt mal vu - ou du moins dans les petites villes/villages - de hurler à tout va que l'on est protestant. Si le bûcher n'a pas été mis en place, il ne serait guère étonnant qu'à l'instar de la sexualité il y ait d'éventuels passages à tabacs - là encore nous n'avons pas trouvé des informations complètes. Tout dépendra donc de l'esprit de la personne aussi ainsi que sa capacité d'acceptation vis-à-vis des autres cultes. Le
judaïsme court aussi de plus en plus les rues, bien que plus discret il dérange bien moi que le protestantisme.
LE MARIAGE ≈ considéré comme la réussite d'une vie surtout du côté des femmes, le mariage c'est profondément sacré. Si les alliances varient selon les cas et qu'il n'est pas rare de voir un couple loin de s'aimer se passer la bague au doigt - seulement par
obligation -, les hommes ont plus de chance lorsqu'ils sont seuls contrairement aux femmes. Et pour cause, une demoiselle ayant mis au monde un enfant sans être passée par la case de l'église sera perçue comme une prostituée,
une femme indigne à la cuisse légère contrairement au damoiseau qui lui aura droit à beaucoup moins de représailles. De fait, la plus touchée par le phénomène de mariage est surtout la femme, dans la bourgeoisie surtout, néanmoins ne vous méprenez pas ; même chez les plus gueux il y a cette façon de penser similaire ou presque. Pour avoir un enfant il faut d'abord se marier puisque celui-ci représente
la norme, la stabilité qui apaise les plus nerveux.
L’HOMOSEXUALITÉ ≈ quand bien même les années 20 signent quelque part une certaine libération ainsi qu'acceptation, l'homosexualité reste toutefois un sujet tabou. Il est
intolérable, impensable de voir un couple homosexuel se balader dans la rue main dans la main, de fait il vaut mieux que cette communauté se fasse discrète pour ne pas avoir peur de quelconques représailles. De manière générale, ils sont perçus comme mettant en danger la stabilité du mariage voire défaillants - il faut dire que fin du XIXe des hommes de science cherchaient à définir ce qu'ils étaient, il était possible alors d'entendre parler de maladie. Quiconque étant découvert à fricoter avec quelqu'un du même sexe se verra subir une sanction exemplaire, en l'occurrence
quelques années en prison pour outrage, et encore c'est lorsque tout se passe pour le mieux - dans le pire des cas il y a le passage à tabac. De manière générale, il y a de tout, toutefois ceux qui acceptent la communauté homosexuelle ne sont pas une majorité et le maître mot des relations de ce genre est discrétion.
LES PRODUITS ILLICITES ≈ la drogue s'est énormément popularisée dans les années 20, des produits différents ont commencé à pointer le bout de leur nez dans les habitudes des civils. D'abord on entendra parler de
l'opium, puis de la
cocaïne qui deviendront illégales en 1914, forcément des trafics vont avoir lieu pour permettre qu'elles circulent dans les rues. Quant à la
marijuana elle était elle aussi dans le coeur de tout ce joli petit monde, elle faisait substitut de l'alcool et se faisait nommer
Tea. Si l'utilisation des drogues était interdite et donnait naissance à des marchés noirs - avec des organisations criminelles qui importaient illégalement les produits de Chine - elles étaient pourtant autorisée dès lors où il y avait une raison médicale.
La marijuana était la moins sévère des autres drogues dites récréatives, et pour cause il était
possible de s'en procurer à l'épicerie du coin ou encore dans des pharmacies, les règles concernant les médicaments étant encore très laxistes à l'époque.
L’HYGIÈNE ≈ c'est à cette époque qu'on commence à prendre en considération le fait d'être bien propre. Et pour cause, la médecine découvre peu à peu
les virus ainsi que la manière dont ils se propagent, de fait la société actuelle a une tendance plus régulière à se laver les mains - peut-être même tout court, mais qui sait les gens sales ça existe depuis toujours ! Les maladies sont transmises un peu moins facilement, mais tout de même elles ne sont pas toutes guérissables, ou du moins pas autant qu'à notre époque. Aussi, on prend toujours
soin de l'allure que l'on se donne, et pour cause ; les apparences sont plutôt importantes. Forcément, une femme plaira bien plus si elle est pouponnée et bien habillée, autant qu'un homme qui est bien rasé, on veut sentir bon et
attirer, avoir des cheveux soigneux et rester jeune jusqu'à la tombe. Cependant, on évite de gaspiller de l'eau tout de même, puisque c'est à la
fontaine ou grâce à des pompes à eau qu'on peut faire sa cuisine, sa toilette ou encore la lessive.
Pour ce qui est de la médecine dans sa globalité, sachez que depuis 1846 il est possible
d'anesthésier et qu'en plus on stérilise les instruments. Pour ce qui est des infections, septicémie ou gangrène ; elle entraîne la personne à la mort ou bien soit à
l’amputation. Du reste grâce à Pasteur et Koch notamment la populace est vaccinée contre la rage et la variole. Pour ce qui est de médicaments, il s'agissait beaucoup de
préparations, du coup il n'était pas très rare de voir des pilules se faire proscrire avec du vin, il était aussi possible de se faire obliger des cures thermales. Vous pouvez retenir quelques maladies comme
la fièvre jaune ou encore
la tuberculose. Pour plus de détails complémentaires
ce site, saura vous aider.
L’ÉDUCATION ≈ depuis 1847, la scolarité est obligatoire
jusqu'à 10 ans. Du reste, on peut supposer que les années 20 sont le commencement de l'éducation que nous connaissons actuellement ; les enfants apprenaient à
lire, à écrire, les mathématiques et il en était de même pour les deux sexes. Les écoles les plus prestigieuses étaient en partie peuplées par des enfants nés de parents aisés, de fait il n'était aussi pas rare qu'ils embauchent des
instituteurs afin qu'ils fassent cours chez eux - en complément ou par pure envie de ne pas mêler son bambin à la foule. Les classes n'étaient pour autant pas séparées en genre et l'uniforme était de mise selon les cas, concernant les diplômes en revanche nous avons très peu d'informations, autant que pour les classes ensuite après l'école - de fait si vous avez des informations à nous offrir de ce côté-ci, n'hésitez pas.
LES VÊTEMENTS ≈ le commencement des années folles rime avec liberté, amusement et tout ceci peut se ressentir par le biais des vêtements. Tout d'abord on remarquera une présente presque obligatoire du chapeau chez les messieurs, on y trouvera alors les
casquettes classiques, les
melons ou encore les
borsalino qui font un véritable malheur chez les férus de mode. Du côté des femmes on trouvera le chapeau cloche, le grand de feutre ou encore celui à boucle. Si les hommes ont toujours une certaine allure avec
leurs costumes à trois pièces, tout le changement va du côté des femmes ; et pour cause les vêtements sont beaucoup plus
fluides, dissimulent moins et permettent à ces chères créatures de danser autant qu'elles veulent. Les cheveux eux aussi changent puisque
la coupe mi-longue, voire presque courte sera de mise chez elles. Les bijoux quant à eux sont semblables à de longs sautoirs, et c'est à cette période que l'on va connaître de grands couturiers - Chanel en 1926. En somme les vêtements évoluent avec leur période libératrice, encline à l'évolution, confortable et c'est même grâce aux années dites folles que la fameuse
petite robe noire va devenir un intemporel de garde-robe.
LES CLASSES SOCIALES ≈ à priori en 1920, il existait trois classes sociales assez distinctes :
la classe ouvrière, la classe moyenne (avec des petits bourgeois) et la classe dirigeante ou noble. Cependant, c'est à cette période que le petit peuple se révolte au fur et à mesure contre ceux qui peuvent se faire surnommer les oppresseurs, ils hurlent après les paies maigres et ne comprennent pas en quel honneur une personne de la haute ne devrait pas à son tour mettre sa main à la pâte -
y'a que les fainéants qui sont récompensés, que voulez-vous ! Quant à ceux qui ont de l'argent, ils souhaitent garder leur rang et ne veulent sous aucun prétexte se laisser avoir par ceux qui viennent du bas. En somme les relations sont plutôt
tendues, autant que les éducations qui changent en même temps que la classe sociale - voyez par ici que dans un milieu riche, le pardon est très complexe à avoir.