Les années 20 marquent une évolution significative de la femme dans la société, que ce soit dans la vie quotidienne et professionnelle que dans la vie politique. En effet, durant la première guerre mondiale, les hommes ont laissé seules leurs épouses qui se sont retrouvées du jour au lendemain à devoir absolument tout gérer. Cette période de trouble à donc été propice à l'émancipation de la femme qui a pris conscience de ses capacités et de son indépendance. Pourtant cette situation d'après-guerre s'accompagne de discours patriotiques sur les valeurs de la famille, répétant que la femme doit reprendre son rôle traditionnel de femme au foyer. C'est ainsi que les positions hostiles au travail des femmes, à leur émancipation et au féminisme se durcissent - on doit rendre aux combattants le monde pour lequel ils ont lutté, sans que leurs épouses n'aient à le changer. Mais ces dernières ont des revendications à faire valoir. Si elles sont encore sous la tutelle de leur mari ou de leur père si encore célibataires, elles se révoltent progressivement : Elles n’acceptent plus d’être soumise à leur volonté. Des mouvements d’émancipation se forment, souvent radicaux, comme les suffragettes, un groupe de militantes auquel les femmes anglaises de plus de trente ans doivent le droit de vote dès 1918. L'ère du possible se dessine enfin sous leurs yeux : la femme commence à sortir seule, adopte un nouveau style vestimentaire (avec des vêtements plus pratiques) ainsi qu'une nouvelle attitude sociale (elle fume, joue, boit, fait du sport, danse). Cependant tout ceci se fait lentement, les mœurs ayant des difficultés à se plier aux désirs naissants de l'anglaise.

NB ≈ sachez qu'une femme veuve garde le nom de famille de son défunt mari, sauf si elle fait la demande de reprendre celui de jeune fille. Il en est de la même chose pour les enfants, si la femme décide de se remarier, elle prendra donc le nom de son nouvel époux, sauf les enfants qui garderont celui de l'ancien et vice-versa.