alban ◇ le loup déroule le tapis rouge, ce qui reste du chaperon rouge

≈ ARRIVÉE :

angel or demon, I gave up my soul

≈ ANGRY HILL ≈
Nom ≈ Clayton, hérité d'un père absent, alcoolique. d'un grand-père pas vraiment mieux. génération d'alcooliques. famille d’alcooliques, on ne se demande pas comment il a atterri derrière un bar. Prénom(s) ≈ Alban, apparemment ça veut dire blanc, mais très franchement il s'en contrefiche. Edward, rien de plus banal si vous voulez son avis. Âge ≈ 34 ans, et la seule chose à laquelle il pense lorsqu'il est question de son âge c'est que, en moyenne, il ne lui reste plus qu'une vingtaine d'années à s'emmerder ici-bas. Origine(s) ≈ écossaises, c'est de là que viennent tout les Clayton, et s'il a par chance des gosses un jour il retournera sans doute les élever là-bas. il préfère. et pourtant il est là. Date de naissance ≈ 21.03. Lieu de naissance ≈ Édimbourg. Religion ≈ catholique, qu'il dit. mais de là à le prouver c'est autre chose. Classe sociale ≈ moyenne, il se débrouille bien avec le bar. tout le monde aime boire. Statut marital ≈ veuf, la maladie l'a emportée il y a un an. Orientation sexuelle ≈ mieux vaut se dire hétérosexuel, mais tout le monde a ses secrets. Métier ≈ barman, il est né entre les bouteilles de son père et les tessons ramassés par sa mère. Traits de caractère ≈ franc, sarcastique, tactile, fataliste, tolérant, versatile, réaliste, impulsif, valeureux, pessimiste, loyal, peu loquace, romantique, méfiant. Groupe ≈ la main gantée. Avatar ≈ tom hiddleston. Crédits ≈ swan.

Alban Clayton

Un ≈ un piano trône au milieu du bar, il en joue lorsque les clients le demandent. il se débrouille également plutôt bien à la guitare, mais c'est uniquement pour lui-même, lorsqu'il se retrouve seul chez lui. Deux ≈ depuis le décès de son épouse, il déteste Birmingham, il ne sait même pas pourquoi il y reste. Trois ≈ il est alcoolique, clairement. sans doute un héritage familial, ce n'est pas les alcoolos qui manquent chez les Clayton. Quatre ≈ son épouse lui manque atrocement, il lui arrive encore de se réveiller en pleine nuit et de tâtonner à ses côtés, à sa recherche. Cinq ≈ cela fait un an qu'il vit seul, et son logement est toujours dans l'état exact dans lequel Grace l'a laissé. il n'a touché à absolument rien d'autre que la vaisselle et ses draps. Six ≈ voyant à quel point il aimait Grace, il ne se pensait pas homosexuel, mais ce n'est visiblement pas aussi simple que cela. tant que personne ne le sait, lui, ça ne lui pose pas vraiment de problème. mis à part l'éternel souci de la réciprocité, mais encore faudrait-t-il qu'il retombe sur lui. Sept ≈ son alliance trône toujours à sa main. il ne la retire jamais sous aucun prétexte. Huit ≈ il a toujours une apparence étrangement bien soignée, détonant presque avec son métier. Neuf ≈ par respect pour Grace, il ne fréquente pas les prostituées, bien que ce ne soit pas vraiment l'envie qui manque. mis à part avec cet inconnu du bar, il n'a pas péché depuis la disparition de Grace. Dix ≈ alban n'est pas le barman alcoolo froid et distant pour lequel il se fait passer. alban, il a un cœur; meurtri. et il a peur, peur d'être encore blessé. peur d'aimer, de s'attacher, et de perdre. c'est ce que la vie lui a appris: avoir peur.

≠ novocaine, nawal, 18 y.o

T'es arrivé ici comment ? ≈ j'ai suivi mon amoureux/se, seksey eliott :bave:

Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ joyeux bordel :mdl:

j'aime beaucoup, tiens, surtout le petit côté huis clos de sartre :amen:

Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈ nope :smoke:

~~hiddles c'est la vida vous pouvez pas teeeest~~ je vous nem déjà :raff:

Le mot magique pour passer ≈ ce n'est pas personnel, c’est uniquement les affaires. :smoke:

≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈

≈ ARRIVÉE :

he's a stranger to some and a vision to none, he can never get enough, get enough of the one. for a fortune he'd quit but it's hard to admit how it ends and begins. on his face is a map of the world

Histoire

Alban Edward Clayton vit le jour à Édimbourg. En 1886. Sa mère hurlait, son père buvait, et ses tantes étaient déchirées entre bonheur et inquiétude. Allez savoir comment et pourquoi, il survécut à cette naissance difficile sur le canapé du salon. Par un autre miracle, sa génitrice aussi. Je vous passe les détails de son enfance, après tout un bébé ça ne fait pas grand chose et on s'en fout un peu des premiers mots qu'on a prononcés quand on vit dans un monde où les gens s’entre-tuent sur le pas de sa porte. Disons seulement qu'Alban était un enfant non désiré, né trop tôt, débarquant dans un foyer au bord de la rupture et peu accueillant. Au sol jonché de tessons de bouteilles. Son père, bien qu'il joue parfois avec lui, passait le plus clair de son temps avachi dans le canapé, saoul. Les Clayton préféraient le voir tomber endormi après avoir trop bu que de le regarder déambuler en criant, bouteille à la main, à la recherche de son épouse. Celle-ci avait droit à des excuses, parfois, quand il se réveillait et constatait l'avoir encore blessée. Elle ne disait rien, continuant de bercer Alban de sa jolie voix tremblotante. « Quand je serai grand, je te protégerai maman... », annonça-t-il fièrement à peut-être sept ans. Elle sourit, n'en croyant pas un mot, afin de ne pas lui faire de peine.
Les années passèrent, Alby se battit parfois avec son père. Trop fort pour lui, évidemment. Il cessa de défendre sa mère lorsqu'elle le lui ordonna, craignant pour sa vie à force de le voir encaisser des coups. Il quitta la maison, à contre cœur, lorsqu'il eut atteint l'âge de vivre seul. Il se promit, et promit à sa mère, qu'il ne deviendrait jamais comme son géniteur. Qu'il ne lèverait la main ni sur sa femme, ni sur aucune autre. Que l'alcool serait pour lui un petit plaisir et non une dangereuse addiction. Bref, il serait un homme bon. En attendant de trouver sa vocation, il travailla en tant qu'ouvrier dans une usine. Vocation, oui, le petit écossais n'avait pas l'intention de faire ce qu'il fallait, mais bien ce qu'il voudrait. « Ça te perdra » est l'une des rares choses que son père lui ait dite dont il se souvienne.

« Alby, tu m'aimes ? » L'interpellé la regarda, surpris par une telle question. A la réponse évidente, limpide. « Bien sûr. Plus que tout au monde, en douterais-tu ? » Elle lui sourit et il fit de même, bien qu'il ne comprenne pas où elle voulait en venir. « Dans ce cas tu ferais n'importe quoi pour moi, n'est-ce pas ? » Cette histoire l'intriguait de plus en plus. Une fois de plus, la réponse paraissait évidente, il aurait fait tout et n'importe quoi pour elle, et elle le savait déjà pertinemment. Son regard se fit pressant, et il sourit en haussant les épaules. « Bien entendu. » Il attendit qu'elle en vienne au sujet qui semblait l’inquiéter, silencieux, la regardant réfléchir, chercher ses mots. Il contempla son expression, souriant face à son air hagard. « J'aimerais que tu viennes à Birmingham avec moi », se décida-t-elle finalement à annoncer. Elle souhaitait rentrer chez elle, c'était compréhensible. Bientôt six mois qu'il la retenait ici, prisonnière de ses bras. « Uniquement si tu m'épouses. » Des semaines qu'il y songeait. Des semaines que la question tournait et se retournait en tout sens dans son esprit. Il aimait Grace, plus que tout, plus que sa propre vie. Il la chérissait bien plus que les pauvres rêves qu'il avait plus tôt nourris. Et il savait que c'était elle, sa promise. Il en était persuadé, rien ni personne n'aurait pu remettre cette conviction en doute, et gare, d'ailleurs, à celui qui essayerait. « Oui. » Un sourire illumina son visage au même moment que celui d'Alban. « Oui, bien sûr », répéta-t-elle et, cette fois, il la souleva du sol pour la faire tournoyer. « Je vous aime, madame Clayton... » Son rire fit écho à celui, cristallin et enfantin, de la demoiselle.

Alban Edward Clayton prit Grace Jane Lynch pour épouse en juin 1910. Ils quittèrent presque aussitôt Édimbourg, à peine le temps de saluer les parents Clayton et ils disparurent vers leur nouvelle vie. Birmingham les attendait. Ce fut moins joyeux qu'ils ne s'y attendaient, mais ils eurent quatre ans pour profiter de leur bonheur qu'ils pensaient inébranlables. Ils s'aimaient et, tout deux un peu trop rêveurs, étaient certains que cela leur suffirait. Alby avait été engagé dans un bar. Grace était serveuse. Quatre ans, donc. Avant la guerre. Son épouse interdit formellement à Alban de s'engager dans l'armée britannique et c'est à contre cœur qu'il continua à travailler en tant que barman.

Le regard voilé de Grace fixait le visage fermé d'Alban. Ses yeux vides ayant déjà trop pleuré; ses lèvres frémissantes; son expression se voulant indéchiffrable. Elle l'était effectivement, mais pas pour Grace. Celle-ci le connaissait par cœur. Et il était abattu, elle le voyait autant qu'elle pouvait le sentir. Il semblait même qu'il s'en voulait, alors qu'il n'y pouvait strictement rien. Peut-être, sans doute, est-ce justement la raison pour laquelle il s'en voulait: il était incapable de lui venir en aide. La main pâle et froide de la jeune femme effleura la joue de son époux, qui la serra dans la sienne. Un peu trop fort. Désespérément. Elle était mourante, personne n'en doutait une seule seconde, et les infirmières se préparaient sans doute déjà, derrière la porte, à écarter Alban et sa belle-famille de son corps sans vie. Mais, tant que son cœur battrait, il demeurerait à son chevet. Il ne la lâcherait pas; jusqu'à l'ultime seconde, il serait là. Un souffle, je t'aime, quitta les lèvres de Grace. Alban les scella d'un baiser; et elle mourut.

Il aurait pu, dû, repartir à Édimbourg. Ne serais-ce que pour revoir sa mère. Les rues grises de Birmingham le répugnaient. Les maladies traînant sur les murs de la ville le faisaient frémir. Ces mêmes maladies ayant emporté sa raison de vivre. Il haïssait Birmingham, ses murs, ses pavés, ses habitants. Il haïssait sa vie, insipide, sans valeur ni saveur. Et ce monde, qui lui avait arraché Grace, qui n'avait pas trouvé victime plus méritante que sa parfaite épouse, incarnation du bien. Mais il demeura là, en ce lieu qui l'emplissait d'une haine profonde, viscérale. Il demeura derrière son bar, écoulant les fonds de bouteilles avec pour compagnie le souvenir de la promesse brisée faite à sa mère. Il était alcoolique, comme son père. Son salopard de père. A quoi bon tenir ses promesses, la vie est pourrie, le monde est pourri. Putain de vie de merde.

L'homme face à lui ne semblait avoir conscience ni de l'heure, ni du fait qu'il était désormais le seul client traînant encore dans le bar. Alban n'était pas bien pressé de rentrer, mais il n'avait pas non plus très envie de demeurer au bar éternellement, à servir ce type. Ce type, d'ailleurs, il l'avait déjà remarqué quelques fois. Pas qu'il se fasse remarquer, juste comme ça. Et, pourtant, Alban n'avait pas pour habitude de prêter beaucoup attention aux clients. Comme il aimait à le répéter à tous, il ne faisait que servir au bar. « Faut que je ferme mon gars, va falloir rentrer chez toi » L'interpellé se contenta de lui tendre son verre vide. Avec un soupir, il le remplit à nouveau de whisky. « Un dernier après tu dégages, je vais pas passer la nuit ici moi ! » Effectivement, ce n'est pas là qu'il la passa, mais dans son lit en compagnie de cet homme. Grace était décédée depuis trois mois, il ne s'en était évidemment pas encore remis et ne s'en remettrait jamais. Cet homme, un inconnu, avait constitué une sorte d'échappatoire à sa souffrance et ses questions. Lorsque le type lui avait demandé un verre de plus malgré ce qu'il venait de lui dire, Alby le lui avait servi, et s'était également mis à boire -il en avait bien besoin. C'est ainsi que, tout deux aussi bourrés que le paternel Clayton avait pu l'être, ils finirent dans le même lit.
Alban se réveilla seul.

≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈

≈ ARRIVÉE :

OUUUH TOI T'AS UN TRUC AVEC MON BRO.
Et tébo, Tom devait être la tronche d'Eliott avant que celui-ci n'vienne à mes pieds pour parler de Sebastian. En tout cas, j'adore le pseudo, Alban c'est tellement trop mignon comme prénom puis ouais ouais, curieuse d'en savoir plus sur le bonhomme. ALLEZ BIENV'NUE LE SEXITO ET BONNE CHANCE POUR TA FICHE.

≈ ARRIVÉE :

"à tes pieds ?"

je passe juste te dire : T'ES BEAUUUUUUUUUUUUUUUUU MON BB (comme toujours ) jtm grave

*repars*

≈ ARRIVÉE :

omg tom qu'il est beau et puis en barman, c'est bon à savoir
BIENVENUE ICI ET BON COURAGE POUR TA FICHEE si tu as des questions, tu sais où nous trouver (au baaaaaaaaaaaaaaaar )

≈ ARRIVÉE :

Oh oui barman, j'vais être ton meilleur client.

≈ ARRIVÉE :

Depuis koh lanta jsuis amoureuse du prénom Alban
ok je passe pour une beauf MAIS J'EN AI RIENNNN A BATTRE What a Face

parce que j'aime ce prénom okok
bienvenue parmi nous en tout cas hinhinnnnn :chou:

≈ ARRIVÉE :

samuel ◇ un big truc avec ton bro
seb ça doit être en partie à cause de moi, j'ai été une telle source d'inspiration pour elle quand elle a vu mon merveilleux personnage avec stan et toi aussi tébo, cillian pls, j'ai qu'un truc à dire: ses yeeeeuuuux
ça me fait plaisir, surtout que j'voulais mettre angus mais c'est pris, tss
tu en sauras très vite plus, don't worry
vielen dank

bb ◇ mon n'amour de ma vie t'es pas mal non plus, d'ailleurs j'ai pas pu m'empêcher de crier "gosh il est trop perf" en voyant ton avatar love ya babe

chris ◇ mama mia le bouffon vert marchi marchi joli petit... garçon on se reverra t'en fais pas

samuel ◇ fais toi plaisir

raff ◇ c'est un rêve éveillé, que de beautés sur ma fiche thomas c'est mon amoureux seriously je prends le compliment, même si c'est relié à koh lanta
merci merci

≈ ARRIVÉE :

même pas j'ai changé avant de venir sur TTS babe mais j'aurais pu parce que Any

≈ ARRIVÉE :

laisse moi croiiiire honey

≈ ARRIVÉE :

TOOOO(...)OOOM :bwag:

(en plus le prénom, j'suis amoureuse :*-*:

)
bienvenue par ici beau gosse, si en plus, y a un truc avec l'frangin :perv:

courage pour la fiche :ivil:

≈ ARRIVÉE :

aaaaw clémence (moi j'aime le nom, ça me fait penser à hawkeye )
danke schön jolie demoiselle

≈ ARRIVÉE :

Douce euphorie qu'est la validation

Prêt à te faire castagner ?

UN BARMAN ALCOOLO DOUX JISUS. T'as le parfait combo, soyons coupains. :perv:

Okay, plus sérieusement, j'ai beaucoup aimé ta fiche, la relation avec Grace était super douce, adorable comme tout et son désespoir m'a fait mal au coeur. :fall:

Je jure que si Eliott te fait bobo j'le taloche. :uou:

Une très chouette fiche en perspective, un personnage qui me semble très intéressant et voilà, voilà quoi. :siffly:

J'te valide avec plaisir. :aw:

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham. :smoke:

Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi. :chris:

Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire. :perv:

En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être. :frfr:

≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈

≈ ARRIVÉE :

bah voui, soyons coupains haaan ça me fait plaisir que ça t'ait plus pardon pour le brisage de cœur tu seras probablement obligé de talocher ton frère alors, on aime bien se torturer
vielen dank ~~beau frère~~

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» alban ◇ 06/06 ◇ 20/06
» alban ◇ j'ai des amis, j'ai des amours, je connais pas leur nom
» eoin ≈ t'as brûlé tous mes tapis, tu t'es couché dans mon lit et t'as bu tout mon porto, vieux chameau.

alban ◇ le loup déroule le tapis rouge, ce qui reste du chaperon rouge

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