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Bienvenue sur LECLA l'affreux. :gangster: :chris: :gnih:


Un topic des RPs libres a été mis en place ici ! Allez j'ter un oeil. :hin:
Nous attendons avec impatience nos bébés prédéfinis, ils sont coolish vous verrez ! :ivil: :raff:



C'est la dèche chez les Muffled Necks essayez de renflouer un peu leurs rangs. :chica: :ivil:

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 LA VAGUE. (WILBUR)

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Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:18



in the land of gods and monsters

≈Thème du personnage ≈

Nom ≈ Au sang qui coule dans ses veines depuis des décennies, fruit des générations Bradford passées. Prénom(s) ≈ C'est le murmure de la nuit qui apporte avec lui le doux scintillement de Wilbur, l'enfant sauvage. Celui qui n'a pas peur des autres, qui n'a pas peur de la faucheuse et de ses ébats. Wilbur, le ténébreux. Âge ≈ C'est trente-huit années de déplaisir et de maladresse, avec lesquelles il affronte les erreurs de ce monde. Trente-huit années qu'il navigue tel un marin affamé sur les vagues qui dansent, s'agitent et s'écrasent. Origine(s) ≈ À sa nation d'anglais et de français, à qui il doit la vie. À qui il doit la mort. Date de naissance ≈ C'était une journée d'été, avec le parfum des fleurs qui s'évadaient par la fenêtre. Une journée d'été, en 1882, quand le monde n'était pas encore peuplé de morts. Lieu de naissance ≈ Londres et ses belles rues, Londres et ses beaux quartiers de papiers. Religion ≈ Il est le fruit du catholicisme et de ses merveilleuses idées, de ses tendres noirceurs. Classe sociale ≈ L'enfant pauvre qui courait dans les ruelles et qui, aujourd'hui, laisse place à la gentille famille. Au repas qui s'impatiente sur la table comblée, à la jolie maison qui attend le retour de son prétendant et à la prétendue richesse, ô combien moyenne richesse, qui se dépouille lentement. Statut marital ≈ Le cœur dévoué à cette charmante dame, qui demeure sienne jusqu'au restant de ses jours. Le parfait époux qui se meurt devant la vieillesse et les souvenirs de ses vingt années d'union. Orientation sexuelle ≈ Son cœur balance devant les courbes de ces jolies demoiselles, à l'idée d'effleurer tendrement la peau si douce d'une femme aimante et de respirer, une dernière fois, son parfum, le divin nectar. Métier ≈ Il a le regard qui danse sur la noirceur de ce monde, le visage tendu devant les criminels des ténèbres. Il se joue parfait inspecteur, tel un ver qui rampe dans la terre moisi de ces ruelles infâmes. Traits de caractère ≈ impulsif, franc, violent, impatient, séducteur, maladroit, colérique, fidèle, généreux, protecteur, arrogant. Groupe ≈ la justice qui coule dans ses veines, l'oeil du juste qui observe les flammes de l'enfer. Avatar ≈ Le visage de Jon Bernthal. Crédits ≈ the road, tumblr.


Wilbur Bradford


Un ≈ Wilbur, c'est une énigme qui pèse sur la ville. Un brin de poussière qui éclate au vent, le cœur en folie. Il se plaît à se dissimuler derrière des faux-semblants, un masque de dominateur et d'homme crasseux, qui les répugne tous. Deux ≈ Il est très dévoué envers son propre sang et envers sa femme, pour qui il ferait n'importe quoi. Il cueillerait les étoiles pour les lui offrir, s'il le pouvait. C'est un amoureux qui est animé par la passion ; celle de sa femme. Alors, même s'il sait ce dont elle est capable, il reste muet. Il ferme les yeux sur ses activités criminelles et, le regard divin, lui déclare son amour encore et toujours. Trois ≈ Leur fils représente sa plus grande fierté et, hélas, sa plus grande déception. Il n'aime pas particulièrement se vanter d'avoir un fils pareil, qui enchaîne  les erreurs et les plaisirs coupables. En revanche, et il l'avoue, il porte sur lui un regard admirateur et protecteur. Grandir dans une ville, où la crasse est partout, relève du miracle. Quatre ≈ La survie des siens est sa plus grande occupation, sa plus grande hantise. Il est terrifié à l'idée de perdre sa femme et son fils, qu'ils jugent survivants de sa propre vie. Cinq ≈ En réalité, il se pense maudit tant le malheur les a touché. La perte de son frère, mort à la guerre, l'a anéanti à un tel point, qu'il se jugea inapte au travail pendant un temps. Cet épisode, pesant et très lourd, de déprime est fort heureusement terminé. Six ≈ Hélas, il reste rongé par la culpabilité d'être revenu de la guerre, seul. C'est un homme traumatisé par ses trois années au service de la nation. Chaque nuit lui inflige toujours le même cauchemar ; ses visions d'antan. Sept ≈ Il se retrouve, donc, incapable de se débarrasser de ses souvenirs de guerre, d'autan plus que son corps est couvert de cicatrice. Huit ≈ À son retour au pays, il se referma sur lui-même et changea du tout au tout. Même s'il restait toujours très amoureux de sa femme, frôler la mort le marqua profondément. À un tel point même, qu'il est aujourd'hui incapable de toucher sa femme, de peur de la voir disparaître comme ses compères soldats disparaissaient si souvent. Neuf ≈ Il lui arrive, également, d'avoir des crises de folie durant lesquelles il se croit toujours au front et en France. Hélas pour les siens, ses crises s'accompagnent de gestes de violence tels, que plus d'une fois sa femme fut blessée.  Dix ≈ Malgré ses traumatismes et son va-et-vient entre le champ de bataille et les siens, il garde la tête froide pour garder sa femme et son fils en vie, dans une ville où les inspecteurs ne sont pas très appréciés parmi les brigands.



THE ROAD, vanessa, 19 ans

T'es arrivé ici comment ? ≈ bazzart, mais j'avoue avoir fait ma fouine et découvert le forum un peu plus tôt. Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ une merveille. Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈ pleins de bisous sur vos mains de brigands menottées. Le mot magique pour passer ≈ c'est pas personnel, c'est uniquement les affaires.


≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈



Dernière édition par Wilbur Bradford le Ven 22 Mai - 21:02, édité 1 fois
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Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:19



Your world was burning and I stood watching



Histoire


CHAPITRE I, JUILLET 1900
« JE TE PROMETS »

L'étrange parfum des roses, emporté par le vent, couvrait le jardin. Un vent léger, presque innocent, agitait les arbres et leurs feuilles tandis que le doux scintillement du soleil dansait sur l'eau. Il y avait comme une étrange sensation qui régnait en ces lieux. Comme si la scène n'était qu'un merveilleux tableau, destiné à disparaître dans le temps. On s'attendait presque à ce qu'un terrible événement ne vienne briser le silence qui résonnait, depuis bien trop longtemps déjà. Il n'y avait, que de temps à autre, un faible murmure qui s'entrechoquait contre l'écorce des arbres.
Le visage tendu, les traits amers, il attendait. Au creux de son torse, son cœur battait à un rythme affolé tandis que, devant ses yeux, se dressait la silhouette d'une demoiselle. Avec ses joues rosies par l'excitation, ses cheveux qui flottaient au vent et ses grands yeux bruns ébahis, il se sentait s'envoler. Elle était belle. Belle comme une pluie d'étoile qui s'abattait sur la ville. Belle comme le dernier des instants, le plus beau des moments. Son souffle s'était coupé, le temps d'une éternelle seconde. Il eut envie de courir et de se réfugier dans ses bras, d'enlacer la divine créature qui lui faisait face. Mais, hélas, son corps était comme enseveli dans l'herbe verte, là, juste sous ses pieds. Il avait même, enfui en lui, l'horrible peur de la voir disparaître si jamais il la quittait des yeux. Ne serait-ce qu'un instant. Ne serait-ce qu'une seconde. Alors lorsqu'elle arriva à sa hauteur, lorsque son parfum l'atteignit, son regard se figea. L'infâme orchestre qui tambourinait en son sein se faisait toujours aussi incessant tandis que sa main se plongeait dans celle de la magnifique.
Autour de lui, le monde s'était arrêté. Il y avait pourtant le murmure d'hommes et de femmes qui s'agitaient, à quelques mètres à peine d'eux. Il y avait pourtant la forte et vieille voix du prêtre qui régnait sur le jardin. Il y avait pourtant le bruit de la ville, qui pesait, pas très loin de ce paradis de terre. Et pourtant, il n'y avait qu'eux deux. Lui, et son beau costume. Elle, et sa belle robe d'été. Il avait si peur de la voir s'envoler, comme le vent léger qui flottait autour d'eux. Si peur de la voir disparaître comme toutes les autres. Il reprit son souffle. « J'ai grandi dans une ville où chaque instant prenait un goût de cendre. C'était un monde teinté de gris, dans lequel il n'y avait pas de place pour respirer J'ai crû que la noirceur de ces ruelles m'avait étouffé pour de bon et que jamais plus je ne pourrais sentir mon cœur battre à nouveau. Lorsque j'ai perdu mes repères, j'ai sombré. Je me suis sentie disparaître. J'étais perdu, hanté, accablé et puis, j'ai poussé la porte d'un café. Celui juste au coin de la rue, prés de la maison de mes parents. Mon regard a croisé celui d'une femme, assise seule, à une table. Et pour la première fois depuis des année, j'ai senti l'air envahir mes poumons. Je me suis sentie respirer tandis que mon cœur battait à une vitesse folle. Je ne savais plus où j'étais, ni qui j'étais. Je savais juste ce que je voulais. Ce que je voulais, c'était serrer cette femme dans mes bras et sentir son cœur battre contre mon torse. C'était respirer son parfum au beau matin et sécher ses larmes, l'entendre rire à la vie et la voir danser devant mes yeux amoureux. Et aujourd'hui, je remercie Dieu car cette femme se tient devant moi. Nicole, mon amour. Je ne peux pas te promettre de te faire rire chaque jour, ni te sécher tes larmes à chaque instant. Je ne peux pas te promettre de ne pas crier contre toi lorsque je serai en colère, ni de rester calme lorsque nous aurons un différent. Je ne peux pas te promettre d'avoir la force de me lever chaque matin de bonne humeur, comme tu l'es si souvent. Je ne peux pas non plus te promettre de t'être fidèle dans mes rêves, ni d'être le plus parfait des époux. En revanche, je peux te promettre d'essayer. Je te promets d'essayer d'être le plus tendre et le plus aimant des époux. Je te promets de tenir ton parapluie lorsqu'il pleuvra et ainsi, de te chérir jusqu'à la fin de mes jours. Je te promets de te faire rire au bon matin et de te rendre heureuse jusqu'à ton dernier souffle. Je te promets de ne jamais oublier ton visage et le son de ta voix, aussi loin que nous serions l'un de  l'autre. Je te promets d'essayer de devenir un homme meilleur, pour la plus grandiose des femmes au monde. Et enfin, je te promets de t'aimer d'un amour passionné et éternel, Nicole. »
Autour d'eux, désormais, un silence presque admirateur régnait.


CHAPITRE II, NOVEMBRE 1916
« NE ME QUITTE PAS »

« Mon amour,
Il règne ici un étrange parfum amer qui me rappelle sans cesse à quel point ton arôme divin me manque. L'absence de ta peau contre la mienne m'irrite, tant j'aimerais te toucher une dernière fois. Il m'arrive de m'allonger sur la terre moisie de nos compères et, le temps d'une seconde, de fermer les yeux. Je vois ton doux visage s'illuminer et, au loin, j'entends les cris de nos hommes qui se meurent devant l'ennemi. Comme c'est étrange de ressentir ta présence à des miles d'ici, de sentir ton odeur et tout ça, dans mon esprit. Je me souviens de ton sourire le matin, tandis que le soleil perce la cime des arbres qui entourent notre maison. Je me souviens de tes cheveux qui dansent dans le vent et de ta voix, ta merveilleuse voix. C'est sans doute ce qui me heurte le plus, que de n'entendre que des explosions et le bruit incessant des tirs qui blessent et tuent tout autour de moi. Les infâmes hurlements des hommes remplacent tes chants si mélodieux. On ne pourrait infliger pire torture à un homme que de l'envoyer sur le front, si loin de celle pour qui son cœur bat. Il ne se passe pas une journée sans laquelle j'imagine rentrer chez moi, chez nous, mort. Peut-être que les hommes ne retrouveront de moi que de simples lambeaux, comme nous avons tant l'habitude de voir ici. La chair est partout sur les lignes, c'est un fléau que l'on nous inflige. Si tu savais comme je suis désolé de devoir te quitter, bientôt. Je le sais, je le sens, mon amour. L'espoir abandonne même le plus brave des hommes, ici. Il n'y a rien qui me rappelle la vie, si ce n'est le ciel qui rôde au-dessus de nos visages poussiéreux. Et les cadavres de nos hommes qui me rappellent sans cesse que, au-delà du champ de bataille, il y a la vie qui se poursuit et, hélas, qui ne nous attend pas. Nous, les déchus de ce monde. Je perds l'espoir de revoir ton visage un jour et de laisser mon regard sombrer dans tes yeux si jolis. Je m'accroche à l'idée de tenir ta main dans la mienne, vite, mais comment pourrais-je m'imaginer survivre à ce chaos qui règne partout ? Je me sens déjà mourir en guerre, pour ne plus jamais renter dans ce qui était notre maison.
Alors je ferme les yeux, le temps d'une seconde. Je ferme les yeux et je t'imagine coiffer tes cheveux comme tu le fais chaque matin. Je t'imagine porter ta plus belle robe pour te rendre à l'épicerie, toi qui est si soigneuse et si belle. Je t'imagine regarder les flammes de la cheminée crépiter, tandis que se dressent devant moi les flammes de l'Enfer. Et je t'imagine te réchauffer au soleil, dans les bras d'un autre homme. Peut-être est-ce la folie qui m'atteint, mais ici le temps est comme figé. Les jours se ressemblent et se suivent alors que, plus loin, la vie coule. Pourquoi attendrais-tu un homme qui se fait fantôme ? Oh, mon amour, je te demande de m'attendre, d'attendre mon retour comme j'attends la fin de cette guerre assassin. Je te demande de m'attendre devant la porte rouge de notre maison, à chaque lever du soleil. Peut-être qu'un matin, tu me verras revenir et alors, tu sauras que je ne t'ai pas abandonnée. Je n'abandonne pas la guerre et encore moins l'idée de te serrer dans mes bras, un jour. Je te le promets. Alors je te demande de m'attendre. Ne me quitte pas, mon amour.

À jamais tien,
Wilbur Bradford.
»


CHAPITRE III, MARS 1917
« JE SUIS LÀ »

L'air était devenu lourd, presque insupportable. Un parfum amer régnait au centre de la pièce tandis que dehors, le monde s'agitait. Les usines crachaient inlassablement leurs horribles fumées noires sur la ville. Les pavés des ruelles continuaient à se noyer, sous la pluie. Les gens poursuivaient leurs va-et-vient et lui, lui, étouffait. La pièce n'était éclairée que par la faible lueur d'une lampe, à côté de laquelle trônait une vieille bouteille. Vide. Vide comme son cœur, vide comme son esprit enfui. Il y avait un mal-être, une once de maladresse qui se faisait sentir. Avec l'infâme odeur de sueur et de cendres qui imprégnait les murs. Avec l'exquis parfum de l'alcool et de la clope qui s'ancrait dans le vieux parquet de bois. Le sol était jonché de débris et avec lui, le tapis qui se mourait sous les journaux. Il était loin, le temps de la jolie maison familiale où l'éclatant rire des enfants résonnaient sur les murs. Il était loin, le temps du bel époux qui régnait sur sa famille. Désormais, il n'était plus que le sale débris qui traînait sur le lit. Là, juste à côté de sa femme.
Elle était belle, lorsqu'elle dormait. On aurait presque pu croire à l'image d'un ange tombé du ciel. Mais lorsqu'elle se réveillait, les démons rampaient dans sur ses lèvres et le mal coulait dans ses veines. Mais elle était belle. Belle comme une pluie d'étoile, ô oui ! D'un geste léger, il caressa le creux de ses hanches qui se dessinait sur le drap blanc. Sur le drap devenu gris, usé par le temps. « Putain de guerre. » s'entendit-il murmurer entre ses lèvres, sèches. Son murmure résonna à travers la pièce. Il avait hurler. Hurler comme le vent hurle contre la façade de la maison. Hurler comme le vent qui fait claquer les volets. Hurler comme les chiens qui ne font qu'aboyer. Ces sales bestioles infâmes qui se jouent de la vie, à pleurer pour une friandise alors que lui, hurlerait pour un tel plaisir. Mais lui, lui n'avait rien.
La vie l'avait heurtée comme une flèche en plein cœur. Il était le soldat blessé, l'enfant abusé des ruelles. Il était le vilain, le bon à rien. Et au-delà de tout, il était l'ingrat. « C'est terminé, Wilbur. » La voix de sa femme lui fit l'effet d'une balle en plein torse. Là, logée juste entre ses deux côtes. D'une main tendre, elle caressa sa joue et plongea son regard de braise dans le sien. « C'est terminé. » Il laissa ses yeux se perdre à travers la pièce. Un mince filet de poussière dansait dans les airs tandis que la flamme de la bougie vaciller, face au vent qui pénétrait par la fenêtre. Devant ses yeux pourtant, se dresser les feux de l'enfer. Les milles et une couleurs de la guerre qui éclatait tout autour de lui et, bientôt, les cris des hommes qui se mouraient. Et lui, l'impuissant. Et lui, le soldat blessé qui se meurt dans les tranchées. « Putain de guerre, Nicole. Je l'ai abandonnée. »  Il porta ses mains autour de sa tête tandis qu'en son sein, son cœur criait à la haine.  « Je l'ai abandonné comme un lâche, comme un fou, comme un con. Il est mort, le bâtard ! Mon frère, mon propre frère. » Le corps de son frère, là, juste à côté des débris posés sur le vieux parquet, se décomposait. Une explosion mélodieuse, presque poétique, éclaira la pièce et découvrit les murs, jonchaient de nuances rougeâtres. Autour de lui, des lambeaux tombaient en une merveilleuse pluie. « IL EST MORT, NICOLE ! » Il hurlait comme un fou, comme un con. Et elle, elle l'aimait comme une folle, comme une idiote. Elle avait le regard rivé sur ses blessures d'antan, sur ses yeux affolés d'enfant. « C'es terminé. Je suis là. » Il chercha sa main, lentement, amoureusement, douloureusement. Il avait la sensation de l'écraser, elle aussi. À l'image de ces mus qu'il étouffait. C'en était trop.
Il hurlait. Il hurlait. Il hurlait parce qu'il savait, qu'au fond, lui aussi, il était mort. Mort comme un lâche, comme un fou, comme un con.
Putain de guerre.



≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈



Dernière édition par Wilbur Bradford le Ven 22 Mai - 21:01, édité 3 fois
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Samuel Hancock
Samuel Hancock
Les rois du royaume branlant

≈ ARRIVÉE : 05/04/2015
≈ IMPACTS : 222

≈ UN AUTRE : eoin murdock, l'emmerdeur de service.
≈ AVATAR : cillian murphy.
≈ ÂGE : 35 plaies infectées.
≈ MÉTIER : pilier de bar, alcoolique notoire et outre ces rangs foireux, il est ouvrier dans une usine de construction de bagnoles.
≈ DES ARMES ? : un mk4 reçu il sait même plus comment, ça peut toujours servir.
≈ GANG : il est pas pour, il est pas contre, disons qu'il profite plutôt de leur système - très bien même, surtout du côté des Muffled.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:21

Okay. Okay. OKAY. :but: :perv: :laugh:
OH BORDEL, bon tu sais déjà ce que j'pense de Jon, mais ton choix est toujours autant DIVIN quoi, ce mec est trop peu vu alors qu'il a une gueule incroyable et un jeu à mourir. :charm: :stache: C'pas grave si t'as fait la curieuse, on va pas en tenir rigueur - pas trop :chica: - bon je vais p'tête te mordre pour la peine. :smoke: EN TOUT CAS, bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche qui s'annonce du tonnerre, si questions il y a n'hésite surtout pas à nous contacter. :koeur: :mih: :frfr:
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Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:26

ah, merci pour ton accueil. Je dois dire que ton choix d'avatar est divin, mais tu dois bien t'en douter. :perv: encore une fois, félicitations pour ce travail d'enfer. Le forum est sublime, tellement complet et joli. J'ai pas pu résister, j'étais tellement impatiente aussi :kyu:
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Christopher Doherty
Christopher Doherty
Les rois du royaume branlant

≈ ARRIVÉE : 05/04/2015
≈ IMPACTS : 689

≈ AVATAR : dane dehaan
≈ ÂGE : vingt-cinq ans, on le prend encore pour un gosse
≈ MÉTIER : peintre raté, contrebandier des silver snakes
≈ DES ARMES ? : un luger, plus pour son crâne que celui des autres
≈ GANG : les serpents venimeux, pas tous cependant

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:27

UN FLIC :bwag: :bwag: :bwag: :bwag:
olalalalah, c'est une trop trop bonne surprise ça :fall: en plus avec jon, la vie de prisonnier a l'air tout d'un coup beaucoup moins déplaisante :laugh: :laugh:
bienvenue sur LECLA et bon courage pour le reste de ta fiche, qui promet déjà d'être du tonnerre :raff: :plz: :chou:
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https://hellisempty.forumactif.org/t36-cowards-and-monsters https://hellisempty.forumactif.org/t69-meme-les-supernovas-s-eteignent-a-un-moment
Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:29

décidément, vous allez m'achever avec ces avatars. :fall: Merci pour ces gentils compliments, dane est tellement à mourir. Viens donc là, que j'te passe les menottes, gamin. :laugh:
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Raffaele Riva
Raffaele Riva
Les rois du royaume branlant

≈ ARRIVÉE : 14/05/2015
≈ IMPACTS : 110

≈ AVATAR : Thomas Brodie-Sangster
≈ ÂGE : 18 ans
≈ MÉTIER : Coursier pour les serpents italiens
≈ DES ARMES ? : un revolver planqué dans la ceinture. une mite de plomb coincée contre l'oreille. un carnet entre son coeur et sa chemise.
≈ GANG : Silver Snakes

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:31

Omgomg cet ava est tellement PARFAIT en inspecteur ** j'ai pas pris le temps de lire ton histoire mais déjà ton premier post donne graaaaaaaave envie :*-*: :*-*: bienvenue parmi nous joli wilbur :perv: :perv: :laugh:
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Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 20:42

Oh toi, avec cet avatar, je t'avais repéré. :fall: Merci pour les compliments, j'espère que l'histoire te plaira. :*-*: :coeur:
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Eoin Murdock
Eoin Murdock
Les rois du royaume branlant

≈ ARRIVÉE : 05/05/2015
≈ IMPACTS : 275

≈ UN AUTRE : samuel hancock pour vous servir.
≈ AVATAR : david mazouz.
≈ ÂGE : 15 ans.
≈ MÉTIER : pickpocket au service des peaky, petite frappe, raclure, ordure, les surnoms sont divers et variés.
≈ DES ARMES ? : un revolver, quant au modèle il en sait foutrement rien.
≈ GANG : il y pensait pas grand-chose avant d'en intégrer un, depuis il s'y sent bien, poisson dans l'eau il souhaite pas se tirer de sa grande famille de bookmakers. De toute façon, il a signé le contrat, il peut plus faire machine arrière, il est des Peaky jusqu'à sa mort.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptyVen 22 Mai - 23:09



Douce euphorie qu'est la validation



Prêt à te faire castagner ?


QUELLE PLUME. QUEL PERSONNAGE.  :fall:  :amen: Wilbur est beau, Wilbur est frais, mais Wilbur n'est - okay j'arrête.  :laugh: Plus sérieusement, ta plume est divine, le personnage HYPER intéressant, brisé de l'intérieur comme j'aime puis ouais, il envoie du lourd.  :rip: J'ai même p'tête une idée de lien avec Eoin.  :v: Du coup j'te valide avec grand plaisir mon ami, j'te donne un peu de scotch pour réparer tout petit coeur malmené par la vilaine guerre.  :gnih:  I love you  J'ai cru voir aussi quelques petites fautes, mais rien de bien méchant, ça devait être de l'inattention.  :frfr:

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham.  :smoke: Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi.  :chris: Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire.  :perv: En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être.  :frfr:

PS : ton groupe fait que t'as un QG secret, va voir dans le coin du poste de police. :ivil:


≈ L'ENFER C'EST LES AUTRES ≈

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Wilbur Bradford
Wilbur Bradford
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 22/05/2015
≈ IMPACTS : 93

≈ AVATAR : jon bernthal.
≈ ÂGE : trente-huit ans qu'il scrute l'obscurité des ruelles et son pas qui claque sur les pavées.
≈ MÉTIER : inspecteur véreux, le noir d'une pomme pourrie.
≈ DES ARMES ? : son revolver, médiocre revolver.
≈ GANG : aucun, même s'il lui arrive de couvrir de sales affaires des silver snakes.

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MessageSujet: Re: LA VAGUE. (WILBUR)   LA VAGUE. (WILBUR) EmptySam 23 Mai - 9:45

Oh, merci. I love you Je suis ravie de voir que le personnage te plaît. Effectivement, ça devait être de l'inattention, je ferai plus attention à l'avenir. :red:
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