Un ≈ Son dos porte de nombreuses marques et cicatrices gagnées en prison, où il a reçu des châtiments corporels pour insubordination et manquement au règlement (quelle surprise). Deux ≈ Il passe la majeur partie de son temps à travailler. Le peu de temps libre qu'il a, il approfondit ses connaissances et s'informe sur les dernières avancées médicales. Il a une vison très moderne de la médecine et rien ne l'énerve plus que les vieilles superstitions et les gens imperméables au progrès. Trois ≈ Il n'est pas très empathique ni vraiment doué avec les gens, défaut problématique quand on est un toubib. Il est beaucoup plus intéressé par la médecine en elle-même que pour actuellement soigner des gens. Niveau technique, il est très bon, mais est loin d'être un fin psychologue, ce qui pose quelques problèmes déontologiques. C'est pourquoi il est meilleur chirurgien que médecin, mais il faut bien vivre et il se recycle comme il peut. Quatre ≈ Il n'est pas alcoolique à proprement parler, parce qu'il ne boit pas de façon régulière. Par contre, chaque rinçage est extrême. Une fois qu'il a commencé à picoler, Alexander est incapable de s'arrêter jusqu'à être ivre mort. L'alcool fait sauter le peu d'inhibition qui lui reste. Il en devient coureur de jupons (ce qu'il n'est absolument pas en temps normal), n'arrête pas de parler et raconte souvent n'importe quoi, allant jusqu'à chercher la cogne. Il a beau s'en mordre les doigts, regretter et jurer de ne plus jamais recommencer, il recommence. Toujours. Cinq ≈ Il fume aussi, mais très peu car cela coûte trop cher. Six ≈ Il est très peu soigné et apparaît souvent débraillé, négligé, cheveux et barbe en pagaille et vêtements usés jusqu'à la fibre. Sept ≈ S'il a tendance à partir un peu dans tous les sens, le travail est la seule chose dans laquelle il fait preuve d'une rigueur absolue. Il est très carré et méthodique, au moins pour ça, même s'il n'en donne pas forcément l'impression. Huit ≈ Il est peu matérialiste et ne possède pas grand-chose ; il n'est pas vénal et l'argent n'est pas son centre d'inérêt principal. Comme il est fauché en quasi-permanence, cela tombe plutôt bien. Neuf ≈ Quand il est de bonne humeur, il sifflote. Quand il est plus mal gratté, il lance les objets qui lui passent sous la main à la tête des gens qui l'énervent. Dix ≈ C'est un parieur compulsif, principalement quand il a bu, vice qui aspire tout son argent et explique l'état piteux de ses finances. Cette sale habitude est apparue à son retour du front et il ne parvient pas à s'en débarrasser.

T'es arrivé ici comment ? ≈ Quelqu'un m'en a parlé et ça a été le coup de cœur. Vraiment. Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ Je voulais pas faire d'autre personnage et puis… bon ben voilà quoi. Ça en dit long sur le potentiel du truc. J'aime beaucoup le contexte, j'aime beaucoup tout en fait. Merci pour ce boulot ! Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈ J'espère que le personnage vous plaira, j'ai fait de mon mieux en tout cas  Ah et dernière chose, je suis absente de samedi soir à lundi soir car je suis au boulot (bonheur). Si je ne réponds pas dans cette période c'est normal. Le mot magique pour passer ≈ c'est ok

Mon très cher frère,

J'ai été ravie d'avoir de tes nouvelles et de savoir que tu te plais à l'école de médecine. Je dois t'avoir, en vérité je suis même soulagée. Tu sais que je m'inquiétais pour ton avenir. Je vois combien c'est difficile de devoir faire ses preuves en temps que cadet. Je n'étais pas sûre que la médecine soit faite pour toi, mais l'enthousiasme de ta dernière lettre m'a rassurée.

Ici, la vie n'est guère différente de d'habitude, comme tu t'en doutes. J'avoue m'ennuyer depuis ton départ ; la maison me paraît plus froide, plus vide. Il me manque quelqu'un pour parler librement. Et David est trop occupé pour passer du temps avec moi ; il est presque tout le temps avec Père, afin d'apprendre le métier. Je crains qu'il ne lui mette beaucoup trop de pression. Il veut qu'il soit irréprochable sur tous les plans afin de pouvoir lui succéder, et depuis que tu es parti il n'a plus que cette idée en tête. Tu devrais écrire à David. Je sais que vous êtes un peu comme chien et chat, mais je suis certain que cela lui fera plaisir.

Quant à Mère, elle se démène pour me trouver un parti, et cela l'occupe à plein temps, comme tu t'en doutes. Je sais ce que tu penses de tout cela, mais ne t'inquiète pas pour moi. Pour l'instant, rien n'est décidé et je gère parfaitement la situation.

Prends bien soin de toi. J'ai hâte d'avoir de tes nouvelles.

Ta sœur qui t'aime,




Monsieur le Directeur,

Je vous écris afin d'attirer votre attention sur un problème concernant l'un de mes collègues, le Dr Alexander Disraeli. Je tiens à vous préciser que je ne vous dérangerais pas de la sorte si la situation n'était pas grave au point de menacer le bon déroulement des soins au sein de notre hôpital. Je m'exprime également au nom de mes estimés confrères médecins ainsi que d'autres membres du personnel, que les actions du Dr Disraeli affectent tout autant.

Je sais que vous tenez le Dr Disraeli en haute estime professionnelle, et nous ne nions pas ses compétences médicales. De ce point de vue, nous sommes tous unanimes : c'est un chirurgien extrêmement brillant, dont les talents sont reconnus et indiscutables. Ses propositions d'amélioration des techniques d'anesthésie ont apporté beaucoup à nos pratiques, et sa récente ablation de tumeur digestive a démontré toute son adresse et son habileté chirurgicale. Je ne remets pas en question ses aptitudes et je saisis parfaitement la valeur ajoutée qu'un tel médecin apporte à notre hôpital – bien que ses opinions très progressistes ne soient pas toujours partagées.

Néanmoins, c'est pour moi un devoir que de vous faire part du comportement inacceptable dont le Dr Disraeli fait preuve. Son non-respect des règles élémentaires de l'établissement, son mépris de l'autorité et son attitude déplacée ont plusieurs fois nui au bon déroulement des soins. A titre d'exemples, j'ai relevé quelques exemples parmi les plus frappants. Au cours du mois dernier, le Dr Disraeli a :
- lancé un bras amputé sur une jeune infirmière à la fin d'une opération - la malheureuse s'est évanouie et refuse de retourner dans une salle opératoire avec lui,
- volé dix miligrammes de morphine pour « expérience personnelle »,
- insulté l'honorable Sir John Hamilton qui a critiqué ses idées pour le moins avant-gardistes sur la prise en charge de la douleur post-opératoire, devant des étudiants et des patients,
- emprunté un des conduits réservés au transport du linge sale jusqu'à la laverie, sous prétexte de « raccourci », provoquant une crise d'hystérie chez deux employées,
- jeté un stéthoscope sur un étudiant qui s'était trompé de diagnostic, tout en remettant en cause son intelligence de la façon la plus vulgaire,
- arrivé plusieurs fois en retard pour ses consultations, se présentant devant les patients non rasé et débraillé.

Monsieur le Directeur, cela va sans dire que cette situation n'est plus tolérable et que des mesures doivent être prises si nous ne voulons pas que le comportement du Dr Disraeli affecte la réputation de notre honorable hôpital. J'espère que, à présent que vous avez connaissance des faits, vous puissiez prendre les décisions qui s'imposent. Le Dr Disraeli doit apprendre à se comporter correctement ou, et c'est avec grand regret que j'envisage cette éventualité, se verra contraint de quitter l'établissement.

Avec tout mon respect et mon dévouement,



Feuille de transmission
De : Me Allan Welbourn
A : Me Georges Ruffins

Accusé : M. Alexander Abraham Disraeli
Chef d’accusation : Détournement de cent livres sur les fonds de l'hôpital
Plaidoyer : Non coupable
Juge : William Dodswoth
Verdict : Coupable
Sentence : trois ans d'emprisonnement

(Griffonné à la main en-dessous : )

J'espère que votre lune de miel s'est bien passée. J'ai posé le dossier sur votre bureau que vous puissiez le consulter, mais il n'y a vraiment rien de particulier à retenir.






Ma très chère soeur,

Voilà plus de six ans que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Depuis le procès. Je n'étais pas surpris que Père ou Mère fassent comme si je n'existais pas à ce moment-là. Ils ont toujours tenu à leur réputation plus qu'à leur fils. Quant à David, il ne m'a jamais porté dans son cœur de toute façon. Pour toi, j'ai toujours voulu croire que ton mari t'avait empêché de venir me voir, pour ne pas se voir mêlé à ça. A présent, je crois que je n'ai plus envie de croire en quoi que ce soit. Peut-être que tout cela n'a plus d'importance, finalement.

Tu dois te demander pourquoi je t'écris maintenant, après toutes ces années. Je suis au front. Je ne sais pas si je vais y survivre. Je ne suis pas un combattant, mais je partage leur impuissance. Cette immense, insondable impuissance, alors que je vois les blessés et malades s'entasser. La majorité va mourir, et il n'y a rien que je puisse faire contre ça. J'ai appris à amputer en moins de trois minutes par manque d'anesthésiques, à oublier les visages desquels je retirais les éclats d'obus. A ignorer cette odeur insoutenable qui plane en permanence et les râles et supplications de mourants pour lesquels je ne peux rien faire.

Mon collègue est mort de la fièvre typhoïde la semaine dernière, me faisant réaliser que moi non plus je ne reviendrais peut-être pas. Sur le coup, j'ai ressenti le besoin de t'écrire pour te dire que je suis innocent. Je n'ai pas détournés les fonds dont l'hôpital m'accuse. Je le jure devant Dieu. J'ignore si ça a encore de l'importance, si tu accepteras de me croire, mais je voulais le faire. Mes collègues m'ont tendu un piège, ont créé de fausses preuves pour se débarrasser de moi. Je ne sais pas vraiment dans quel but, je sais que la plupart ne m'aimait pas vraiment, mais je n'imaginais pas qu'ils iraient jusque là. Je leur faisais probablement de l'ombre, parce que j'étais meilleur qu'eux. Ou bien ils craignaient les progrès que j'essayais d'apporter à leur foutu hôpital. Ils étaient tous paralysés à l'idée du changement, engoncés dans des principes obsolètes et trop frileux pour vouloir faire avancer les choses. Je me rappelle encore Allingham et sa petite moustache bien peignée, raide comme la Justice à la barre des témoins, décrivant à l'assemblée mes soit-disant frasques (si tu as l'occasion de le recroiser, dis-lui de ma part que je n'ai pas volé la morphine, je l'ai empruntée avec l'accord de l'apothicaire, pour des essais d'analgésie. A l'écouter, j'étais un drogué).

J'ai passé mes trois années de prison à ressasser ma rancœur et n'attendre que de sortir pour aller leur casser toutes les dents. A présent, je n'ai même plus la force de les haïr.

Peut-être que tu ne recevras jamais cette lettre. Peut-être que tu la jetteras sans l'ouvrir. Je crois que j'avais juste besoin de coucher des mots sur papier, d'essayer d'atteindre quelqu'un par n'importe quel moyen. En mes heures les plus sombres, c'est vers toi que mes pensées se tournent.

Prends soin de toi. Ton frère qui t'aime,




Joe,

J'ai parlé de ta main au nouveau toubib qui bosse pour nous. Il m'a répondu avec plein de termes médicaux à la con, j'ai pas tout compris mais en gros il croit savoir ce que t'as et dit qu'il peut l'opérer sans problème. Je sais que t'es pas très chaud à l'idée de te faire charcuter, et je te comprends, mais je te jure que le type est bon. On pensait qu'Isaac allait y passer et le doc' l'a rafistolé, il est comme neuf maintenant. Par contre il a l'air un peu bizarre mais t'inquiète pas, il sait ce qu'il fait. Il a servi au front je crois, il a de l'expérience. Va le voir et dis-lui que tu viens de ma part. Je sais plus son nom, demande juste le doc'.

olalah, j'ai tout simplement adoré ta fiche, c'est très bien mené et le doc' promet encore de grandes choses   hâte de le voir dans le game      

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham.   Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi.   Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire.   En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être.  

PS : ton groupe fait que t'as un QG secret, va voir au Loaded dice.