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Bienvenue sur LECLA l'affreux. :gangster: :chris: :gnih:


Un topic des RPs libres a été mis en place ici ! Allez j'ter un oeil. :hin:
Nous attendons avec impatience nos bébés prédéfinis, ils sont coolish vous verrez ! :ivil: :raff:



C'est la dèche chez les Muffled Necks essayez de renflouer un peu leurs rangs. :chica: :ivil:

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 We'll build our alter here † ft Evan.

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AuteurMessage
Emil Wickham
Emil Wickham
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 23/05/2015
≈ IMPACTS : 36

≈ AVATAR : Matthew Goode.
≈ ÂGE : Trente sept printemps.
≈ MÉTIER : /
≈ DES ARMES ? : Au clair de la lune rayonnait le fer de ces lames, rasoirs oubliés ils aimaient en user. Et c'était d'un modeste revolver qu'elles étaient accompagnées.
≈ GANG : Peaky Blinders, l'oseille les allie, le sang les unit.

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MessageSujet: We'll build our alter here † ft Evan.    We'll build our alter here † ft Evan.  EmptyDim 14 Juin - 23:16

We'll build our alter here.

❝Evan & Emil.❞

Un verre de whisky dans la main, le regard porté vers l'horizon qui portait au loin et une cigarette calée de temps à autre aux coins des lèvres, Emil était perdu dans la contemplation d'un paysage qu'il ne savait admirer pour sa juste beauté. Birmigham était un empire dont leur père leur avait appris à être fiers, mais après quoi ? Il n'y avait que la grisaille d'une ville ouvrière et les magouilles de gangs, ces mêmes gangs dont il faisait lui même parti. C'était une partie de lui, pour ne pas dire une entière existence qui se résumait à jouer avec le feu pour le plaisir de gagner de l'argent. C'était frauduleux, c'était dangereux, et pourtant il ne sentait pas plus vivant que dans les moments où il exerçait la pression qu'il avait appris à manier en étant enfant.  
Écrasant un mégot qui n'avait plus que l'utilité de faire s'envoler des cendres, ses prunelles azurées glissèrent sur un appartement ravagé. La guerre ne l'avait pas laissé indifférent, et malheureusement, il en était de même pour une multitude de petites choses qu'il n'avait pas la force de repousser éternellement. Se battre au quotidien, être féroce, monter des crocs qu'il n'avait pas. C'était porter un masque qui l'encombrait au plus haut point, se faire passer pour une personne qu'il n'était pas, et ce, depuis des années qu'il endurait.

Mais il était un foutu Peaky. Un foutu Peaky qu'avait balayé la mort de son père puis le décès d'une aimée. Il n'était pourtant pas Logan, les cauchemars l'envahissaient et le faisaient suer. P'tête bien même que parfois, il en dégueulait et lassé par les nuits qui lui étaient retirées, il se tournait vers les opiacées. Ça fonctionnait, malgré qu'il savait ça mauvais.. Et l'envie était si puissante, d'en prendre, toujours plus, au point de s'oublier pour pouvoir de nouveau se blottir dans les bras de Morphée. Néanmoins, ce n'était plus les souvenirs de cris et de sang qui le hantaient, il y avait précisément ces doux flashs qui lui revenaient.  
Frustré de ne pas saisir de où cela venait, il préféra vider le fond de verre qu'il lui restait. Travailler ne pouvait que l'apaiser, l'ambiance qu'abritait l'arrière boutique arrivait toujours à lui arracher ne serait-ce que l'ébauche d'un sourire. Ah, les sourires étaient rarement présents pour égayer ces vilains traits tirés, mais il se le devait. Parce-que c'était ça être second des Wickham. C'était cacher la misère et la douleur derrière des apparences, être prêt et tout résoudre.


Cependant, il y avait bien des problèmes qui ne trouvaient pas solution. Il pouvait encore les sentir, ces effluves d'alcool.. non, pas celles qui émanaient de son haleine désormais parfumée. Celles qui provenaient d'une silhouette qu'il connaissait pour l'avoir côtoyée et qu'il préférait ne pas recroiser. Était-ce la peur ? La nervosité d'affronter la vérité ? Savoir qu'Evan pouvait à tout moment débouler pour tenter de lui parler le rendait presque aussi malade que de se souvenir des plaies qu'on lui avait autrefois pansées.
Déglutissant bruyamment, le brun alla se saisir de sa casquette qu'il fit glisser sur cette chevelure corbeau que chaque membre de la famille avait le droit de posséder. Il enviait déjà le moment où sentir le vent frais sur son épiderme le ramènerait à une réalité où il était en droit de régner. Et qu'elle ne fut pas la surprise de se retrouver face à face avec ce regard qui le scrutait à peine la porte entrouverte. L'attendait-il ? Emil ne jugea pas nécessaire de le lui demander.

- Je peux t'aider ?

L'acier de ses yeux se posa durement sur le second Moses. Lui qui n'espérait pas le voir avant longtemps.. ce traître l'avait pris par derrière. Un soupir fatigué faillit franchir la barrière de ses lèvres et malgré l'envie de le congédier, ou bien de lui claquer la porte au nez, il resta de marbre à lui faire face.

(c) sweet.lips
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Evan Moses
Evan Moses
Les teignes au pain rassis

≈ ARRIVÉE : 23/05/2015
≈ IMPACTS : 19

≈ AVATAR : ben whishaw
≈ ÂGE : trente quatre poignards plantées dans le cadavre ensanglanté
≈ MÉTIER : chef des grands-nez pleins d'argent (muffled necks), gérant de la blanchisserie pour se laver de tout soupçon.
≈ DES ARMES ? : oui. (uc.)
≈ GANG : muffled necks

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MessageSujet: Re: We'll build our alter here † ft Evan.    We'll build our alter here † ft Evan.  EmptyVen 26 Juin - 5:40


j'aime ces petits
reins entre nous
Un vent de panique qui souffle dans son cœur. Une légère grimace qui tord le coin de ses lèvres, le verre à la main, le liquide ambrée qu’il descend dans la gorge pour calmer la nervosité. C’est bien idiot pourtant de combattre son problème par son origine, vouloir faire affronter des flammes tout aussi destructrices. Il finira comme dommage collatéral, comme un de ces millions de soldats oubliés dans la boue des tranchées, troués par la pluie d’obus, de gaz ou d’acier. Evan n’aurait pas dû, descendre ce dernier verre de whisky, il n’aurait pas dû fondre devant son sourire, comme le dernier des abrutis. L’alcool, pourtant le fond de son commerce, de ses affaires, n’apportaient que déraisons et problèmes. Il devrait arrêter. Seulement c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Seulement, l’eau ne rince pas la culpabilité qui se roule en boule dans sa gorge, l’eau ne parvient pas à noyer les démons intérieurs, ils ont appris à nager depuis trop longtemps. Et surtout l’eau ne permet pas les actions folles, le courage d’aller faire face à ses plus grands tourments un peu plus facilement. Il avait assez d’une seule indiscrétion qui lui revenait assez chère, aucun besoin de s’en rajouter une autre qui risque bien d’écourter sa carrière et de ruiner son empire, faute d’héritier viable, de moyens d’étouffer un tel scandale. Il avait bien essayé de revoir Emil, depuis le fameux soir. Evan l’avait cherché, écumé tous les endroits habituels dans lesquels il trainait, mais rien à faire, le loup refusait de montrer le bout de sa queue. Et plus les jours se succédaient, plus la panique secouait le corps maigre, les cauchemars qui hantent ses nuits et les cernes qui se creusent sous les yeux. Il avait beau tenter de se rassurer, en se disant que si la bombe ne lui avait pas encore explosé au visage, peut-être qu’elle ne le ferait jamais, mais ce n’était guère efficace. Alors, avant de finir complètement taré, Evan ira l’importuner jusque sur le pas de sa porte, qui se situait d’ailleurs dans le même quartier que sa propre maison. Sa veste déjà enfilée, sur le point de partir, ses yeux s’attardent une dernière fois sur la fiole de liquide ambrée qui en avait fait un damné. Un nouvel effort qu’il a fallu fournir pour résister à un dernier verre, grappiller tout ce qui pouvait lui rester en lucidité. Les regrets pourtant qui le saisissent, lorsque Evan se retrouve à rester planté devant la porte, incapable de trouver les bons mots, le courage pour frapper sur la porte qui se dressait de façon si impressionnante à cet instant précis. Alors que l’hésitation pèse sur ses épaules, tandis que son esprit lui hurle de déguerpir, faire demi-tour et aller se terrer dans son bureau. La porte s’ouvre devant son nez sur un Emil habillé, comme prêt pour aller commencer sa soirée. Il a les yeux qui s’écarquillent légèrement sous le coup de la surprise, la bouche qui s’ouvre un peu, prête à débiter à grande vitesse nerveuse toutes ses excuses merdiques préparées à l’avance au creux de son lit alors qu’il cherchait le sommeil sans arriver à le trouver. Pourtant les sons ne viennent pas tout de suite, le cœur trop affolé par l’expression froide et distante qui règne sur le visage de celui qu’il avait appelé ami ou encore les mots prononcés durement qui font l’effet de vilaines piqures affreusement désagréables. Alors, il lui faut une petite inspiration, son poing qui se serre tandis qu’enfin ses esprits lui reviennent. Un sourire qui vient se peindre sur ses lèvres comme la chose la plus naturelle du monde. Comme si, rien ne s’était vraiment passé entre eux. Comme si sa mémoire s’était mise de son côté pour une fois. « Ça faisait un moment que je t’avais pas vu, donc je suis venu vérifier que tu n’étais pas tombé des escaliers, mais qu’en appelant à l’aide, personne ne t’entendrait. » Mensonges idiots qui se déversent à pleins flots. Il soulève alors quelque peu la bouteille qu’il tenait dans sa main gauche, en guise d’offrande de paix. « Regarde, je t’ai même apporter le grand cru pour soigner tes plaies. » Les plaisanteries, le ton léger, pour masquer la panique qui envahissait tout son corps. Les cris qu’il retient de pousser, les suppliques pour se faire pardonner, ce n’était pas sa faute, c’est l’alcool, c’est le démon, c’est une erreur. « Je peux entrer ? » L’intérieur, la sécurité, à l’abri des oreilles indiscrètes, des éventuels regards des voisins trop curieux. Et toujours le sourire là, sur les lèvres, le meilleur des masques.
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