Un ≈ J'ai toujours vu Daidì fumer et très honnêtement, j'arrive plus à me souvenir de quand j'ai commencer à fumer avec lui. Ça a l'air de rien comme ça, tout le monde fume, même les femmes. Seulement c'est un des trucs qui me donnaient l'impression de lui ressembler quand j'étais jeune, on est con quand on est jeune, mais j'étais tout fier de l'imiter. Maintenant j’enchaîne les clopes pour pas penser à autre chose.  Deux ≈ Mes clopes, j'les range dans un étui en argent. Il était à Daidì, y a ses initiales dessus, j'l'ai toujours vu avec. Quand j'dis "range" c'est pas un mot au hasard, j'les range, droites, alignées. Il a toujours fait comme ça, j'fais pareil. Trois ≈ Aussi loin que j'me souvienne, j'ai toujours aimé les chats. C'est eux qui m'aiment pas. Enfin pour être exact, j'peux pas les toucher sans m'payer la crise d’éternuements du siècle et les yeux bouffis qui vont avec. Mam a toujours dit que c'était un signe, que le destin m'forçait à les fuir pour éviter de croiser un chat noir. J'en sais rien, j'sais juste que je m'en approche pas, c'est tout. Quatre ≈ Puisqu'on parle de superstitions, j'ai beau aimer croire que j'en ai assez dans la caboche pour être assez intelligent et cultivé.... vous m'ferez pas passer sous une échelle, poser mon chapeau sur un lit, mettre l'pain à l'envers sur la table ou renverser du sel. C'est con, tout ce que vous voulez, mais on a tous les défauts qu'on peut. Cinq ≈ Quand j'étais gosse, on avait un chien. Un beagle, Brownie qu'y s'appelait. C'est en lui courant aprés que j'me suis fait ma cicatrice sous le coin de la lèvre, à gauche. J'en ai jamais voulu au chien, c'est moi qui suis tombé, comme la plupart des gosses quand ils courent sans regarder où il vont. Mais j'ai toujours de belles versions à donner, une bagarre entre gosses, un mauvais coup à l'époque où j'faisais du sport...Six ≈ Qu'on essaye pas de me faire boire d'la blonde. La bière, la vrai, elle est brune ou rousse à la rigueur. Mais si je veux boire de la flotte, je me sers un verre d'eau. Et par pitié épargnez moi les bières trop glacée ou trop tiède. Ça se déguste comme il faut une bière, avec un verre de Bushmills à coté pour faire descendre dans la mesure du possible.  Sept ≈ J'ferais un très mauvais joueur de poker. A moins que j'porte pas de veste pour jouer. J'ai la fâcheuse manie de passer mon temps à la fermer et la rouvrir aussitôt quand j'ai un coup de stress. J'sais pas d’où ça vient, parfois j'arrive à m'retenir mais j'fini toujours par recommencer.  Huit ≈ Y a cet air, cette chanson, Johnny I Hardly Knew Ye. Je l'ai toujours en tête, j'la tapote souvent du bout des doigts, sur la table, sur un accoudoir de fauteuil, sur mon verre, bref partout. Il m'arrive d'la chantonner aussi parfois. Neuf ≈ J'ai pas peur de l'eau, j'ai peur de m'noyer. Disons que si l'ado qu'vous êtes vient d'perdre sa mère et que quelques mois plus tard, un des types de sa classe avec lequel il s' entend l'mieux est r'trouvé noyé au bord d'la Lagan, vous vous approchez plus d'la flotte. Ça s'est calmé, la flotte me fait plus peur, mais l'idée d'crever comme ça....   Dix ≈ Si j'ai pas une clope au bec, j'm'occupe autrement. Un cure dents au coin des lèvres en général, qu'je fais rouler entre mes dents. J'sais pas... j'ai l'impression qu'ça m'aide à réfléchir, ou à m'concentrer.

T'es arrivé ici comment ? ≈ Via PRD. Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ J'avais déjà flashé sur le projet.. j'ai fini de craquer en voyant le résultat... ça en dit long sur mon avis je pense. Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈ Heu.... Le mot magique pour passer ≈

Parait que ça s'rait intéressant que j’écrive mon histoire quelque part. Que si j'ai un gosse un jour, il aimerait pouvoir la lire. Moi j'pense que j'serais tout à fait capable de la lui raconter. J'compte pas crever avant qu'il ai l'age de m’écouter. C'est trop con, j'sais même pas si j'en aurais un un jour d'gamin. Ça s'rait bien, j'en doute pas, pour faire comme Daidì, laisser une trace, enfin autre chose de d'la pierre, d'la tune et un nom sur le papier. Enfin bref, ce soir, je m'y colle. J'ai sorti un d'ces gros livres vierges, un peu comme les bouquins de comptables mais sans les lignes, un gros pavé rempli de feuilles blanches quoi. Ça et une bonne bouteille de Bushmills, on fait mieux mais ça se bois sans soif et j'ai pas vraiment envie d'gaspiller du bon whisky là dedans. J'ajoute mes clopes et une boite d'allumettes à coté et je fixe la table. Comme si ça allait s’écrire tout seul. Aller mon grand, c'est pas dur, tu la connais ton histoire. 

Y a un fils préféré dans chaque famille. Moi j'étais le seul, pas le seul enfant, mais le premier né et le seul fils. Daidì était fier de moi, il voulait pouvoir l'être et j'ai tout fait pour ne pas le décevoir. Parce que c'était mon père, parce que j'étais son fils. Une histoire classique d'amour filial ? Pas seulement. C'est aussi le nom, l'héritage, la relève comme on dit. Me faites pas dire ce que je dirais ni ne penserais jamais, je suis pas un de ces gosses ingrats qui récupèrent le titre et laissent la famille aux oubliettes. Mais par principe, et parce que c'est ce qu'il voulait, je fais de mon mieux pour  marcher dans ses pas.

Hell ! Je devrais peut être arracher la page et reprendre. Il manque le plus important, j'suis bien né quelque part. Mais ça je suppose qu'on pourra le lui dire, à mon gosse. Il manquerait plus qu'il ne sache pas où et quand son père est né. J'tourne la page, j'reviens au dos de la couverture. Un petit point là dessus, ça me coûtera pas grand chose. Belfast, 1885, le vingt et un décembre. Les noms de ses grands parents ? Non vraiment faut que j’arrête de penser à ce lecteur potentiel. Ou cette lectrice. Pour le moment y a personne après moi. Premier verre vide. J'rempli le second. V'là que je vais me mettre à déprimer pour ça. Certainement pas. J'ai mieux à penser pour le moment qu'aux marmots qui m'viendront pt'être un jour. Concentration.... et on reprend.. j'en était où ? Ah oui. Et penser à mettre quelq' dates, qu'on s'y retrouve un peu. 

Daidì avait

Ça aussi... faut que ça soit clair. J'ajoute une annotation sur le coté. Moi je sais que j'parle de mon paternel, mais la plupart des gens savent même pas de qui il retourne et les autres... les autres l'appelaient Mr Cillian Brody. Alors j'le note. J'en profite pour noter l'prénom de Mam à coté, elle aussi les gens la connaissaient que sous le nom de Mrs Brigidh Brody, point barre. 

Daidì avait son usine, ça et la famille. Le textile c'était toute sa vie. Je dis pas qu'il la faisait passer avant nous, mais il y tenait, c'était son œuvre, ce qu'il voulait laisser dans l'histoire. Nous c'était Mam, Oonagh, Laoise et moi. J'aime pas l'idée selon laquelle il avait tendance à me privilégier par rapport à l'une ou l'autre de mes sœurs. Il voulait qu'on soit parfaits tous les trois, parfaits et heureux.   Et parfait j'étais loin de l'être. J'ai fait mon possible, je voulais vraiment, sincèrement, le rendre fier, lui donner une raison de l'être, mais je suis pas persuadé d'avoir réussit. Mam disait que si, lui aussi, seulement, j'en sais rien je suis peut être trop perfectionniste, ou un de ces éternels anxieux, ou je voulais simplement  faire encore plus, toujours plus. On a eu la chance d'avoir droit à ce qui se faisait de mieux, les études, les loisirs, on demandait, on l'avait. Ou presque. Enfin j'ai voulu un chien, j'ai eu un chien, j'ai voulu faire du sport, il m'a laissé faire du sport, j'ai arrêté, il n'a rien dit, moi je m'en suis voulu de pas être allé au bout mais il n'a rien dit.

J'fais une nouvelle pause. Faut vraiment que j'parle de la mort de Mam ? J'en sais rien. Juste deux lignes, j'ai pas envie de tomber dans l'pathos. J'étais jeune, tout le monde est capable d'imaginer ce que ça fait que d'perdre sa mère à cet age. Surtout quand on a des frangines encore plus jeunes. Elles ont du en souffrir plus que moi, m’étaler là dessus s'rait égoïste. Enfin j'crois. Alors je marque juste deux lignes. Mam est morte, j'ai gardé la tête haute, pour les filles, pour Daidì. J'vide le second verre. Ok, ça fait mal rien qu'à y penser, même avec le temps. Ouai si j'ai des gosses un jours, ça s'rait bien qu'ils aient pas à vivre ça. Pas un mot en r'vanche sur les autres choses plus ou moins notables d'mon adolescence. La mort d'un pote, la fugue du chien, les premiers flirts, rien d'tout ça n'a d'importance, surtout comparé à Mam. J'me passe nerveusement la main sur le visage, histoire de repartir de plus belle en chassant les émotions pour focaliser sur la suite. Parce que la mort de Mam c'était que le début d'la fin. Enfin avant qu'on se relève, mais ouai on a chuté entre temps. J'repousse le verre et j'le troque contre une clope avant de reprendre le stylo.

L'usine c’était sa fierté. Mais s'il était un homme bon et un bon père, à mon sens, il paraît qu'il n'était pas le meilleur des patrons. Je peux pas dire. Je sais juste que les choses ne se sont pas passées comme elles l'auraient dû.

Du ? J'ai un doute sur le choix d'mes mots. P'être que si, c'est ce qui aurait du arriver. Tant pis, je laisse tel quel. J’écrase ce qui reste de la clope dans le cendrier et j'continue.

Y a toujours des tensions entre travailleurs et patrons. Depuis que le monde est monde. Mais depuis qu'ils ont les syndicats, c'est pire. Et il a bien fallut qu'on y ai droit aussi. Daidì a fait ce qu'il avait à faire, je ne le jugerais pas pour ses choix. Il avait ses raisons et puis c'était son usine.

Est-ce que je reprends un verre ? J'lorgne dessus, faisant tourner le verre entre mes doigts. J'pense pas que ça soit une bonne idée. J'vais me mettre à écrire des choses que j'devrais pas. Pas qu'il y ai de secrets là dedans, enfin si j'couche mon histoire sur le papier, c'est pas pour mentir, c'est justement pour que dans tout ce qui s'dira plus tard, y ai au moins une version qui colle à s'qui s'est vraiment passé. Mais j'avais déjà pas envie de parler d'Mam, c'est pas mieux avec Daidì. A la différence prés que j'étais moins jeune, les filles aussi. J'ai d'jà lu des choses, dans des bouquins intéressants pourtant, qui se résumaient à ''le vieux est mort''. J'parlerais pas de lui comme ça. Et puis y a pas que ça. Y a tout ce qui a suivi. J’écris rapidement quelque chose sur Daidì, parce que comme pour Mam, j'ai pas envie qu'ça soit pathétique à lire. Puis je m’attarde un peu sur ce qu'il m'a laissé et que j'ai gâché. Parce que certes ça allait mal pour les affaires quand il m'a légué l'usine, mais j'ai du merder quelq'part parce qu'en moins d'un an, j'ai tout paumé. Les gréves ça suffisait pas, il a fallut qu'ils occupent les lieux et nous en chassent. Tient... j'me le suis resservi ce verre, tout en écrivant. J'relis vite fait, histoire de voir si j'ai pas dit de conneries. Bloody hell ! J'avais dit que je mettrais des dates. J'rajoute une annotation de plus. 1911 pour la mort de Daidì. Ça d'vrait suffire pour le moment. Voila, j'en suis au point où on avait plus rien. A part la famille.

C'est notre tante qui nous a sauvé la mise. Notre, oui toujours, les filles et moi. Parce que nous restions une famille. Enfin jusque là. Je voulais le rendre fier, Daidì, je voulais être à la hauteur. Je me suis retrouvé à travailler dans une épicerie. S'il avait pas été mort, ça l'aurait achevé je crois. Moi ça me collait le moral dans les chaussette. Il paraît qu'il n'y a pas de sot métier, mais ce n'est pas ce qu'il aurait voulu que je sois, ce n'est pas ce que j'aurais du être si j'avais su faire comme il fallait. Oonagh aussi a travaillé. Elle n'aurait jamais du avoir à le faire mais là aussi c'était ma faute. Y en a qu'une qui n'a pas mis la main à la pâte comme on dit. Laoise. Le peu qu'il nous restait, elle l'a dilapidé aux quatre vents. Et je ne parle pas que de l'argent. Elle a finit de salir notre nom, en allant s'afficher avec ses conquêtes. Des femmes. Ma petite sœur dépensait ce qui nous restait dans des soirées et s’adonnait aux pires vices avec d'autre femmes. Daidì et Mam ne l'auraient jamais laissée faire, alors j'ai tenté de la raisonner. En vain. J'ai tout fait pour sauver l'honneur, faire taire les bruits qui couraient sur elle, lui éviter les problèmes qu’elle aurait pu s’attirer à cause de ça en plus du tord qu'elle nous faisait. Je n'ai récolté aucune gratitude, juste du mépris.  

Laoise..... un jour peut être, elle reviendra à la raison. J'aurais p'être du faire comme les autres, commencer à boire à cette époque, et finir poivrot. Sauf que c'était hors de question. Parce que c'est pas ça qu'il aurait voulu, Daidì, parce que j'avais trop à faire et que j'pouvais pas juste baisser les bras et m'trouver une sale excuse pour abandonner. Puis même si Laoise n'est qu'un petite sotte ingrate, ça reste ma sœur, puis y avait Oonagh, ma tante et ses gosses. Mais ça je l’écris pas, ça coule de source, j'ai fait c'que j'avais à faire, c'est tout. 

Puis vint la guerre. Y a des tas de jeunes hommes qui sont partit garnir les fronts, moi je suis resté là. Y en a qui diront que c'est lâche de ma part, mais la vraie lâcheté aurait été de saisir l'occasion pour abandonner le fiasco qu'on vivait. Non, je suis resté, elles avaient besoin de moi. Ça m'a valut des railleries, ça a finit de donner des excuses aux gents pour traîner notre nom dans la boue. Daidì aurait détesté ça, mais j'avais pas le choix, et il aurait compris, lui non plus nous aurait pas abandonné pour partir buter du boche. De la même manière, il avait beau aimer le sol sur lequel il était né, il aurait compris pourquoi j'ai embarqué toute la famille loin de là. Enfin pas si loin, on a mis les voiles pour l'Angleterre.

J'me marre tout seul en ajoutant les détails. Cette fois j'pense à mettre la date, 1916, et l'pourquoi. Parce que c'était plus aussi sûr qu'avant, parce qu'à Dublin ils avaient décidés de foutre le bordel, parce que j'avais pas envie que les filles se retrouvent au milieu d'une révolution si ça d'vait s'étendre jusqu'au nord. D'ailleurs faudrait que j’arrête de dire les filles, y a mon cousin aussi. Un bon p'tit gars, même si lui il s'était barré à la guerre. Ouai, en fait y avait que les filles et moi quand on a foutu l'camp. Ça aussi j'le note. Un aut' verre ? Non une clope et j'reprends.

Birmingham c'était une ville tranquille. En apparence du moins. Et puis y avait du boulot, y avait des usines, j'allais pouvoir arrêter de jouer les épiciers, redorer un peu notre blason, essayer de faire quelque chose qui aurait rendu Daidì fier de moi.

Fier de moi... ok, je fais sûrement pas ce qu'il aurait voulu, mais j'me défends, et puis j'nous ai sortit d'la merde. J'mène mes affaires comme il menait son usine, et on a pas d'syndicats pour v'nir nous plomber l'aile. Certes si les choses dégénèrent, c'est un peu plus que le business que j'perdrais, mais qui a dit que j'allais perdre ? 

Que fait un irlandais qui débarque dans un patelin qu'il connaît pas ? Il cherche à boire ou de quoi faire la fête. Surtout quand il a besoin de se vider la tête pour savoir sur quoi repartir. Et j'ai fini par prendre mes habitudes au Red Hand. C'est là que j'ai rencontré Jacob, c'était, et c'est toujours, son cabaret. Et que font deux hommes qui causent un peu tous les soirs autour d'un verre ? Soit ils finissent par s’entre-tuer, soit ils deviennent inséparables. C'est ce qu'il s'est passé. On a causé de nos points de vue, de ce monde, de la politique, de l'état de la ville. Parce que je l'ai dit, c'était une ville tranquille, mais en apparence seulement. Y avait à faire à Birmingham pour celui qui n'a pas peur de se salir les mains et de jouer dans l'ombre. Différentes familles se disputaient la part du lion et il suffisait juste de sauter sur l'occasion pour se faire un peu de beurre dans tout ça.

Inutile de parler d'la balafre de Jacob. C'est pas ça qui fait l'bonhomme. Les gens s’arrêtent à des détails mais faudrait être franchement con pour pas s'attacher à lui juste parce que sa tronche répugne. Et c'est pas Oonagh qui dira le contraire, elle y tient plus que ce qu'elle aurait cru à son Jacob ma frangine. Hell ! J'recommence à tout mettre dans l'désordre. Aller, encore une clope et on continue.

Avec Jacob, on a trouvé le filon et on l'a exploité. Si les autres voulaient se foutre sur la tronche ou se garder en respect, il leur fallait des armes. Et fallait bien quelqu'un pour les leur dégoter. Alors on a fondé les Smoky Shamroks. C'est pas parce que j'avais quitté l'Irlande, que j'allais renier mes origines. Les armes, on les achetait ou on les récupérait, on les retapait et on les revendait au plus offrant. Quand je dis on, c'est pas que Jacob et moi, on avait rassemblé de la main d’œuvre. A commencer par mon cousin qui nous avait rejoint.

Voila, là j'place un passage sur l'mariage de ma sœur et mon ami. Parce que ouai, ils se sont mariés, c'était le moins que je puisse faire pour remercier Jacob, et très franchement, avec lui, j'étais sûr que ma sœur tombe pas sur un connard et c'était plutôt rassurant. Surtout qu'Laoise avait r'commencé à faire ses conneries mais, ça je l'note pas. 

Les armes, ça se vendait bien mais avec l'entente cordiale entre les trois autres gangs, ça stagnait. Jusqu'à la mort du vieux, celui qui réussissait je sais pas comment à raisonner tout le monde. Maintenant qu'il est plus là, je mettrais ma main au feu que ça finira par péter. Et quand ça viendra, nous on se fera une belle fortune avec ce qu'on leur vendra.

J'pose le stylo. J'crois que j'peux pas rajouter grand chose. Le reste, bah je l’écrirais au fur à mesure, si j'trouve la motivation un jour.

Pardon d'avoir été embêtante, faut dire qu'avec les PVs on l'est un petit peu plus... Donc du coup, voilà le moment des compliments ; j'ai adoré te lire, tout simplement. J'ai pu voir dans ma petite tête la scène qui se déroule avec ce bon vieux Angus, j'adore ses paroles, les mots utilisés, la réalité dont il fait preuve et surtout la relation avec son père, madre mia. Encore une fois, la lecture s'est faite toute seule, franchement ton incarnation de m'sieur Brody est topissime, j'ai rien à en redire et j'ai hâte de le voir évoluer un peu plus par ici.

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham. Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi. Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire. En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être.

PS : ton groupe fait que t'as un QG secret, va voir dans le coin du Red Hand.