Un ≈ c’est un bâtard, il le sait, on le lui a assez répété. Mais il a du sang de Genovese dans ses veines, c’est tout ce qui importe, et ça, même si sa pauvre idiote de mère âgée d'à peine de dix huit s’est laissée prendre par les mensonges de l’amour. Il a fait ses preuves il y a bien longtemps, il mérite d’être un Silver Snakes, peut-être même plus que tous les autres, et personne n’ose le nier. Il est le bras droit d’Amos, le fils légitime d’Otello. Il estime que c’est là qu’est sa place, et elle lui convient parfaitement. Deux ≈ le fait de n’être pas un fils légitime et d’avoir été conçu hors mariage, né d’une mère âgée de 18ans l’a toujours obligé à prouver son droit d’existence. Une vérité qui s’est amplifiée à sa majorité, quand il a retrouvé son père et que celui-ci l’a obligé à faire ses preuves, comme tous les péquenots du coin qui rêvent à entrer chez les Silver Snakes sans n’avoir pourtant aucune once de courage pour ça. Son orgueil l’a poussé à donner ce que personne n’attendait de lui ; implanter le gang à Londres, là où le frère de son grand-père avait échoué. Se fut un succès, assez pour entrer dans le gang avec le respect des autres membres qu’un fils Genovese est en droit d’avoir. Trois ≈ il ne parle que très rarement de son père décédé d’un cancer et qui n’a jamais semblé éprouver une once de fierté pour son fils bâtard. Pourtant, il est probablement l’homme qu’il admire et respect le plus au monde. Jeune folle amoureuse, sa mère a toujours placé Otello comme le prince du monde, et même le fait de diriger un gang et non un royaume n’a pas pu enrayer l’admiration que Cesare avait pour son père. Quatre ≈ il aime Londres, il aime Londres, ses soirées mondaines et ses petits plaisirs. Les cinq dernières années passées à la capitale ont probablement été les meilleures de sa vie. En plein sommet de sa jeunesse, il en a profité plus que de raison. Son statut de représentant des Silver Snakes ainsi que son nom de famille lui ont donné accès aux endroits et aux personnalités les plus secrets et les plus enviés de Londres, et ça pour son plus grand plaisir. Cinq ≈ c’est à Londres qu’il a appris à apprécier aussi bien la compagnie des femmes que celle des hommes. Une sexualité qui ne lui impose aucune limite et dont il assume parfaitement. Mais il sait être prudent, il garde ce double penchant assez bien caché. Six ≈ il a participé à la bataille de la Somme au côté d’Amos et de Marcello. Quelques années de combat qui l’ont pourtant traumatisé. Il ne parle à personne de ses cauchemars et des blessures sur sa peau, mais il a bien des difficultés à oublier l’horreur de la guerre et le nom de ses amis tombés sous les balles Allemandes. Sept ≈ le Genovese a un code d’honneur bien à lui qui lui a été influencé par son enfance, le rejet de son père, ses années à Londres et sa présence à la bataille de la Somme. Il porte en estime les hommes à l'ambition trop grande pour eux mais qui ne baissent jamais les bras pour l'atteindre. Il se fout complètement de l’âge, des handicapes, du sexe ou des antécédents; il estime que si l’on veut quelque chose, on peut l’obtenir et on doit tout faire pour, c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas un côté sexiste aussi prononcé que tous les italiens. Il ne ment jamais, à aucune occasion, peu importe la situation; une règle qui lui permet d’avoir la confiance de absolument tout le monde. Toute fois, il est assez malin pour détourner les mots à son avantage. Il ne brise jamais ses promesses; une règle que l’on retrouve chez beaucoup d’homme, mais qui est particulièrement vraie pour Cesare. Huit ≈ Cesare est un charmeur, il aime les plaisirs charnels et ne s’en cache absolument pas. Pourtant, il ne connaît pas les joies de l’amour, et ce n’est pas quelque chose qui l'intéresse, il tient bien trop à sa liberté pour ça. Neuf ≈ Cesare est anglais, élevé par une mère anglaise et un beau père tout aussi anglophone. Il lui a fallu des années avant de maîtriser l’italien, et aujourd’hui encore, il ne fait pas parti des meilleurs parleur du gang. Il déteste son accent qu’il s’efforce de camoufler à travers des mots articulés et une prononciation surjouée. Dix ≈ c’est un habitué de la mort. Il ne compte même plus le nombre de personne à qui il a ôté la vie. Les visions de champs de cadavres lors de ses nuits agités, et les vengeances qu’il exécute sans un remord lui ont appris à côtoyer la mort et à ne pas en avoir peur. Ses doigts ne tremblent pas quand il pose son doigt sur la gâchette, son regard ne laisse trahir aucune émotion. C’est probablement l’un des meilleurs exécuteurs du gang, un titre qu’il ne porte pourtant pas fièrement.

T'es arrivé ici comment ? ≈ aude sait se montrer trèèèèèès convaincante. Tu penses quoi de ce joyeux bordel ? ≈ je sais pas, je pense pas rester, y a un membre du staff qui a dit que j'étais moche      Un truc à nous dire ? Une petite cassdédi ? ≈ à cause de vous je me suis mise à peaky blinders et ...         . Le mot magique pour passer ≈ trou du c'     c'est validé  

Tu étais où, avant, déjà ? Cesare soupire, les discussions sur l'oreiller n'ont jamais été trop son truc. Lui, il préfère tirer sur sa clope sagement et profiter de la chaleur des draps sales d'une nuit de plaisir. Ce soir, il a juste choisi le mauvais partenaire. Je reviens de France, j'étais dans l'armée. Oh.. Le jeune homme n'est pas surpris, de toute façon ici, tout le monde a combattu pour son pays. Mais peut-être pas lui, réflexion faite. Il est jeune, peut-être dix-sept ans ? Ou moins ? Cesare n'est pas très doué pour donner un âge aux gosses, ça ne l'intéresse pas de toute façon. C'est de là que viennent tes cicatrices je suppose. Cesare hausse les épaules, tirant sur sa clope. Il ne va jamais se taire, c'est ça ? Mais l'italien est pris d'une envie de bonne action, il peut bien lui offrir ça, pour sa dernière nuit. De la guerre, d'ailleurs aussi, les affaires se font rarement de façon passives, tu l'apprendras bien vite. Le gamin semble réfléchir, comme s'il avait envie de parler mais que sa conscience et son envie de parler se battait acharnement dans sa tête. Toi aussi tu fais parti d'un gang ? Cesare fronce les sourcils, attendant la suite, visiblement, la conscience du garçon n'a pas l'air d'être une bonne alliée. Mon père aussi il.. Il s'arrête, comme pour évaluer la porter de ses paroles. Il ferait parti des Snakes, l'idée de lui exploser la cervelle contre le mur aurait probablement effleuré le Genovese. Mais ce n'est pas un Snake, et si le gosse veut enfoncer son gang en ayant la langue trop bien pendue, tant pis pour lui. Nous, on fait dans le trafic d'armes. Il a l'air tout fier le gamin, Cesare hausse les épaules. J'en ai vu des tas, moi, des armes. C'est pas ce qui va m'impressionner. Le gosse a l'air vexé, ça fait rire Cesare, puis il se lève, le corps encore nu, pour aller jusqu'à sa commode, où il sort un revolver d'un tiroir. Le gamin regarde les yeux presque admiratifs. Un Colt M1911 ! Ils viennent tout juste d'arriver en Angleterre ! Comment t'as fait pour l'avoir ? Cesare répond d'un haussement d'épaule, il suffit juste de s'appeler Genovese et d'avoir de bon contacts. Qui a élevé ce gosse sérieusement ? En plus de ne pas avoir la langue dans sa poche, il n'a l'air de rien connaître des affaires des gangs. Pas que ça le réconforte dans ses remords, des remords, il n'en a jamais, il est trop orgueilleux pour ça, mais il sait qu'au moins, il fera une bonne action, pour Ottavio, mais pour le gang du gosse aussi. Toi aussi tu fais dans le trafic d'armes ? Nous, on est plus dans la drogue, l'opium, ce genre de truc.. Le gamin se frotte le menton, Cesare en profite pour se rasseoir sur le lit, le revolver toujours dans la main, sa clope dans l'autre. Y a quelques années, un mec a essayé de s'implanter à Londres avec son gang, il faisait dans les drogues aussi. Mon arrière grand-père lui a exploser la tête. Le gamin rigole, Cesare lâche un sourire. C'est qu'il est doué pour ça, le Genovese. Il ne ment jamais, il tient à cette règle d'honneur, pour autant, il cache très bien son jeu et sait parfaitement tourner les phrases en sa faveur. C'est un avertissement ? Le gosse a l'air surpris, soudainement sur la défensive. Jamais ! J'suis pas comme ça moi ! Enfin, pas encore tu vois. J'suis qu'un gosse. J'suis dans le gang sans vraiment l'être t'vois, faut que je fasse mes preuves t'vois ? J'ai jamais tué personne, je te menace pas ! Cesare hausse les sourcils, terminant sa clope. Très bien gamin, il te croit. Mais bon, ce ne sont pas tes douces paroles qui vont te sortir de là. Toute façon, avec le Genovese, c'est impossible que tu t'en sortes. Ah.. nos chers papas.. Il lance le reste de sa clope par la fenêtre à moitié ouverte. Il frisonne, c'est ce moment-là que le vent se décide à se manifester. Qu'importe. Moi aussi, j'ai dû faire mes preuves. Pour de vrai ? Cesare hoche la tête. Visiblement, il a touché le point sensible. Mon père aimait beaucoup trop les jeunes filles, il s'est calmé le jour où il en a mis une enceinte. Toi ? Hum hum. Il a refusé que j'entre dans son gang tant que je n'avais pas fait mes preuves, tout comme les autres clodos du coin.. T'as fait quoi alors ? Je suis venu ici. À Londres ? le gosse a tellement l'air captivé, il boit les paroles du Genovese comme si, à la fin, il pourrait trouver une solution à tous ses problèmes. Il ne la trouvera jamais, il le sait, et tout ça par la faute de Cesare. De toute façon, il ne ferait jamais un bon membre de gang, c'est certain. J'ai décidé de réussir là où les autres échouaient. À croire que c'était aussi simple que ça. Ça devient long, trop long. Cesare a envie que ça se termine, maintenant. Alors il soupire, il soupire et colle ses lèvres sur le torse nu du garçon qui frisonne à son contact. Ça le fait toujours rire la réaction des jeunes qui ne connaissent pas encore grand chose au plaisir de la chair. Ils sont faciles, c'est plaisant. Il laisse ses lèvres remonter dans son cou, sa mâchoire, et son corps passe sur celui du garçon qui semble déjà près à recommencer l'expérience qu'il avait tant apprécié quelques minutes plus tôt. Mais trop occupé à savourer toutes les sensations de son corps, il ne remarque pas la main de Cesare, celle qui s'empare du revolver posé sur les draps. Tu sais, le mec à qui ton grand-père a fait exploser le crâne ? Il se redresse, juste pour pouvoir voir les yeux horrifiés du garçon quand le revolver vient s'appuyer contre son front. Un Silver Snakes. Cesare sourit, il ne lui faut qu'une seconde pour trouver le courage d'appuyer sur la détente. Il lui en faut deux autres pour essuyer le sang qui a sali son visage.
Voilà. Là, il peut dire qu'il a réussi où tous les autres ont échoué. Il peut retourner à Birmingham, il enverra un télégramme demain matin, il a assez de connaissances qui se mettraient à genoux pour qu'il accepte de les laisser faire le nettoyage.

C'est parfait mon chou   bon je l'ai déjà dit mais tant pis : j'le sens très très bien le petit cesare entre tes pattes, on va faire de belles choses      

Bravo coco, finalement t'es pas trop mal barré pour survivre à Birmingham.   Avant de pouvoir te la couler douce, va falloir que tu bouges tes miches ! Parce que ouais, y'a pas de salaire sans travail et tout ce foutoir - j'suppose que tu connais. Dans tous les cas, tu vas d'abord aller recenser ta tronche, parce que bon ce serait triste qu'un autre vienne te la chourer. Ensuite, la case nous informer du reste est aussi obligatoire, on veut savoir ton métier, où t'habites, ton rang si tu fais partie d'un gang ou des autorités, bref, tout ça rien que pour le plaisir de bibi.   Ensuite, tu pourras faire ta fiche de liens, un scénario seulement si t'es sage et pour terminer ; tu pourras RP. Ouais, j'sais qu t'as pris autant plaisir à m'lire que j'en ai pris à écrire.   En cas d'pépin le staff est là pour toi, va vers les autres et va pas faire ta mijaurée - dans c'te ville de toute manière t'as pas à l'être.  

PS :  ton groupe fait que t'as un QG secret, va voir au Sleepyhead.